Nicolas Maurice-Belay : “Voir les Girondins dans cet état-là, forcément, ça te fait mal” | OneFootball

« En fait, on espère qu’ils vont remonter le plus tôt possible, parce qu’il y a des impacts qui sont énormes dans notre région. Déjà, le fait de ne plus avoir de centre de formation, tu risques de perdre toute ta jeunesse. Tous les talents de chez toi vont aller à Nantes, Toulouse, Auxerre… ça fait du mal à la région. A un moment donné, tu aimes bien aussi former des joueurs pour qu’ils aillent le plus haut possible, car il y a une satisfaction à travers ça. Le mot donc pour la situation de Bordeaux, c’est ‘espoir’ ».

« C’était hyper compliqué. J’étais encore proche du club parce que mes enfants y ont joué, mais pas plus que ça. Ce qui est compliqué à vivre c’est que quand je suis arrivé aux Girondins, je suis arrivé dans un grand club, avec des comportements de grand club. Le voir dans cet état-là, forcément, ça te fait mal parce que j’ai vu des personnes disparaitre, qui sont mortes, et cela faisait partie de ce qu’était Bordeaux. J’ai vu des personnes perdre leur boulot, et c’était des gens qui aimaient les Girondins. C’est une région fière de son club. Ça fait toujours chaud au cœur de les revoir, mais tu ne les revois pas dans les mêmes conditions, alors qu’ils faisaient partie des meubles : c’était ton Bordeaux en fait ».

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