Nico Paz, le braquage parfait à 8 millions d’euros du Real Madrid | OneFootball

Dans un premier temps, la priorité absolue à Madrid était de reconstruire une défense décimée par les blessures, alors que la Coupe du monde des clubs approche à grands pas. C’est ce qui a motivé la signature express de Dean Huijsen et les négociations avancées pour Trent Alexander-Arnold et Álvaro Carreras, attendus avant le départ aux États-Unis.

Mais une fois l’urgence traitée, vient le temps de la consolidation. Et c’est au milieu de terrain que les dirigeants madrilènes se penchent désormais. Le départ annoncé de Toni Kroos, combiné à celui imminent de Luka Modric, ouvre un vide immense à combler. Il faut un régulateur, mais aussi un créateur. Et selon AS, Nico Paz coche toutes les cases.

Nico Paz, un profil complet et un coup financier intelligent

Au-delà de son profil technique, c’est aussi sur le plan économique que Nico Paz représente une aubaine. Sa clause est estimée à seulement huit millions d’euros, pour une valeur marchande supérieure à 35 millions. Un vrai coup à saisir.

L’Argentin a impressionné cette saison. En deux mois, il est passé du statut d’espoir de la Castilla à celui d’international avec l’Argentine, championne du monde et continentale. Ce n’est pas un hasard si Lionel Scaloni et Cesc Fàbregas en ont fait un titulaire indiscutable. Auteur de six buts et huit passes décisives en Serie A, il a surtout marqué les esprits par son aisance technique et sa capacité à faire jouer les autres.

Une stratégie gagnante

Nico Paz est devenu le symbole du modèle que le Real Madrid cherche à imposer : vendre une pépite de La Fábrica à l’étranger, en conservant une option de rachat, puis la récupérer une fois mûre. Vendu six millions d’euros à Côme, le club merengue a intelligemment conservé 50 % de ses droits et une clause de rachat accessible. Aujourd’hui, ce pari s’annonce gagnant.

Son retour s’inscrit aussi dans une stratégie globale : celle d’une reconquête de l’ADN canterano. Avec Huijsen, Carreras et désormais Nico Paz, Xabi Alonso cherche à réinjecter la culture de La Fábrica dans l’équipe première. Une philosophie longtemps oubliée, que Madrid s’apprête à raviver.

ALEXIS GALLOT