National : toujours en colère, le FC 93 croit encore en ses chances d'être intégré après l'exclusion d'Ajaccio | OneFootball

Après l'exclusion par la DNCG de l'AC Ajaccio de toute participation aux championnats nationaux pour la saison 2025-2026, le FC 93 a poussé un nouveau coup de gueule. Le club de Seine-Saint-Denis espère encore être intégré au National, laissé à 17 formations.

La colère ne passe pas en Seine-Saint-Denis. Après avoir menacé de boycotter son championnat de National 2, le FC 93 continue de s'étrangler concernant sa situation et celle de l'AC Ajaccio. Ce mercredi 13 août, le club corse a effectivement été exclu des championnats hexagonaux par la DNCG, à l'issue d'un énième examen estival. Une issue attendue, tant la santé financière de l'ACA est au plus mal (dette estimée à 13 millions d'euros). Conséquence : le National va, pour la deuxième saison consécutive, se disputer à 17 formations au lieu de 18.

D'où la colère du FC 93. Meilleur deuxième de N2 lors du précédent exercice, le club francilien faisait office de premier repêchable pour intégrer la troisième division. Mais les choses ont traîné en longueur avec Ajaccio, initialement rétrogradé de la Ligue 2 au N1 il y a quelques semaines, et la Fédération française de football (FFF) campe sur son règlement, à savoir pas de repêchage possible après la date du 17 juillet.

Vers un report contre Toulon

"On a laissé le temps à l’AC Ajaccio de rouler tout le monde dans la farine depuis des mois en les laissant repousser jusqu’au bout les délais alors que tout prouve qu’ils ne sont pas de bons gestionnaires et on n’écoute pas un club comme nous qui a sa place sportivement et financièrement en National ?", s'est étouffé le président du FC 93 Mahamadou Niakaté auprès du Parisien.

Le dirigeant, qui a décidé de saisir le tribunal administratif pour faire valoir ses droits, a quasiment acté le report du match face à Toulon ce samedi 24 août pour la première journée de National 2. "J'ai eu un membre du Comex de la FFF, il m'a dit d'envoyer un mail pour demander le report", a-t-il confié au quotidien, appelant au passage la Fédération à "prendre ses responsabilités." Soutenu par la Ligue de Paris, le district du 93 ou encore des politiques, Mahamadou Niakaté ne compte pas "abandonner" son combat et affirme croire "encore à la justice et à l'intérêt du football".

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