Olympique-et-Lyonnais
·4. Juli 2025
Majri (OL Lyonnes), la maman des Bleues

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·4. Juli 2025
Avec les absences de Wendie Renard et Eugénie Le Sommer, elle fait partie des plus anciennes. À 32 ans, Amel Majri fait partie des tauliers de l’équipe de France féminine pour cet Euro 2025. Si elle a connu un petit pépin physique la semaine passée, la Lyonnaise est désormais pleinement disponible pour affronter l’Angleterre samedi soir (21h). Bien physiquement, elle l’est aussi dans sa tête, même si son avenir à l’OL Lyonnes reste en suspens. Néanmoins, la native de Monastir (Tunisie) peut compter sur la présence de sa fille Maryam pour être parfaitement concentrée sur le tournoi continental.
Il y a trois ans, lors du dernier Euro, Majri avait mis au monde sa petite fille et avait donc dû faire une croix sur la compétition. Depuis, elle a retrouvé les Bleues et la FFF s’est adaptée à ce nouveau mode de vie. "C’est certain que pour une athlète, le fait d’avoir son enfant à ses côtés durant la compétition apporte un vrai réconfort mental. Cela rassure. Honnêtement, la Fédération gère très bien cette situation : elle nous accompagne pleinement et la nounou peut être présente en permanence si besoin, a décrit la joueuse offensive en conférence de presse. Au camp de base, on a notre espace dédié, les enfants sont juste à côté. On peut partager tous les repas avec eux, être ensemble la veille des matchs. Tout est pensé pour qu’on soit dans les meilleures conditions possibles, tout en respectant l’équilibre et le cadre collectif de l’équipe."
Maman et sportive, il faut trouver le moyen de jongler avec ces deux rôles. Toutefois, le système mis en place ces dernières années n’a pas créé de tensions, bien au contraire. La petite Maryam a des nounous à ne plus savoir quoi en faire durant ces rassemblements. Sans Renard et Le Sommer, Amel Majri a donc le rôle de la grande-sœur, de la maman de cet effectif des Bleues. Deux rôles, mais une même ligne directrice. "J'aime bien quand ma fille est indépendante, comme les joueuses qui sont autour de moi : les accompagner, oui, mais leur tenir la main non. Ce n’est pas toujours une bonne chose d’être constamment derrière elles ou de trop les surveiller, parce qu’elles pourraient le percevoir comme un manque de confiance." Enfin la clé de la réussite pour la France dans une compétition ?