Luis Castro n’a que 25% de chance de terminer la saison au FC Nantes | OneFootball

Alors que Luis Castro vient tout juste de signer un contrat de deux ans (plus une option) avec le FC Nantes, les probabilités de le voir finir son mandat complet sont, statistiquement, plutôt faibles. En cause ? L’historique du club et une instabilité chronique sur le banc sous l’ère Kita.

Un contrat de deux ans… mais loin d’être garanti

Nommé entraîneur le 16 juin 2025, Luis Castro s’est engagé jusqu’en juin 2027, avec une possible prolongation jusqu’en 2028. Mais ces projections théoriques se heurtent à une réalité bien connue à la Jonelière : les entraîneurs ne durent pas longtemps. Depuis 2010, plus de 15 entraîneurs ont défilé sur le banc nantais. Entre 2020 et 2024, ce sont pas moins de six techniciens qui ont été remerciés ou poussés vers la sortie (Domenech, Kombouaré, Gourcuff, Der Zakarian, etc.).

La durée moyenne d’un coach sous l’ère Waldemar Kita oscille entre 6 et 9 mois, loin des durées contractuelles prévues.

Un risque élevé de limogeage avant la fin

En modélisant cette instabilité avec une loi exponentielle – utilisée pour mesurer la probabilité de « survie » dans un poste – et en partant d’une espérance de vie moyenne de 260 jours, on obtient une probabilité d’environ 74 % que Luis Castro soit remercié avant la fin de la saison. En clair, il n’aurait qu’une chance sur quatre de boucler une saison entière.

Et ce risque monte encore si l’on intègre le contexte spécifique au FC Nantes. Le club, réputé pour ses coups de balai fréquents, pourrait ne pas faire exception malgré les promesses du projet autour de Castro.

Seule issue : les résultats

Si la logique mathématique est sévère, elle n’est pas une fatalité. Un bon départ en championnat ou un parcours convaincant en Coupe pourrait inverser la tendance. Mais une chose est sûre : Luis Castro va devoir convaincre rapidement s’il veut espérer durer. À Nantes plus qu’ailleurs, les entraîneurs doivent faire leurs preuves très vite… sous peine d’être effacés avant d’avoir pu imprimer leur style.