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·22. August 2025
LOSC : « Passer après Lucas Chevalier est un challenge » pour Berke Özer

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·22. August 2025
Recruté pour prendre la suite de Lucas Chevalier, Berke Özer a immédiatement été bombardé titulaire lors du prolifique match nul du LOSC à Brest (3-3), le week-end dernier. Prêt à relever le défi, le gardien turc estime avoir appris de ses expériences passées, parfois douloureuses.
Lille est un grand club. J’ai échangé avec mes compatriotes qui ont joué ici avant de venir. Sans eux, Lille est déjà un club très connu en Turquie. Mais le fait de les avoir eus dans l’équipe a fait de nous des supporters du LOSC. Ils ont gentiment préparé une vidéo pour mon accueil. J’ai été très touché. Je les remercie pour la vidéo.
Lucas est un grand gardien. Passer après lui est un challenge. Maintenant, j’ai toujours aimé travailler sous pression, cela fait partie du football. Je souhaite avoir le même succès que celui qu’il a pu avoir au LOSC.
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Mon papa était un ancien gardien. Quand j’étais enfant, je regardais tout le temps les matches et je souhaitais aussi devenir gardien. Au début, il s’y est un peu opposé, considérant que c’était un poste difficile. J’ai un peu commencé à jouer en cachette. Quand j’ai commencé à avoir des résultats, cela a été mon premier supporter. Et c’est encore le cas aujourd’hui. Mon exemple serait Manuel Neuer, qui a apporté une approche différente au rôle de gardien en devenant le onzième joueur de champ.
Ces difficultés ont fait de moi le gardien que je suis devenu aujourd’hui. Je suis habitué à la pression et je prends même du plaisir à jouer avec.Berke Özer, le nouveau gardien du LOSC.
Quand j’ai démarré à Fenerbahçe, j’avais 18-19 ans. Pour un jeune, ce n’était pas évident. Il y a des moments que je n’ai pas réussi à supporter, mais j’ai aussi appris beaucoup de choses. Ces difficultés ont fait de moi le gardien que je suis devenu aujourd’hui. Je suis habitué à la pression et je prends même du plaisir à jouer avec.
Je suis arrivé ici en étant prêt. J’avais joué en Turquie précédemment. Ce n’est pas évidemment d’intégrer une nouvelle équipe et jouer tout de suite, mais tout le monde doit voir que je suis prêt à tout surmonter et à être tout de suite sur le terrain. En passant du temps avec mes coéquipiers, je commence à bien m’adapter. Notre président, le coach et les coéquipiers participent de la meilleure des manières à mon intégration. Je ressens leur soutien et j’évolue chaque jour de manière positive.
Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport