LOSC : des dents cassées et un Lucas Chevalier « assez énervé » après Auxerre | OneFootball

Régulièrement mis en difficulté par quelques transmissions de sa défense jusqu’à ce violent choc sur la réduction du score auxerroise, Lucas Chevalier n’est pas sorti indemne de la victoire du LOSC (3-1), ce dimanche. Bruno Genesio donne des nouvelles de son portier, pas aidé par ses coéquipiers.

Lucas Chevalier livré à lui-même et touché physiquement

Et pourtant, il y avait tout pour que ce soit un après-midi tranquille. Un avantage de deux buts, une maîtrise technico-tactique incontestable et le sentiment que le succès du LOSC face à Auxerre était inéluctable. Puis il y eut cette série de frayeurs, entamée par la passe manquée d’Alexsandro vers le but de Lucas Chevalier, qui se sacrifia pour la patrie sur son poteau, jusqu’à ce dernier centre insoutenable.

Entretemps, Alexsandro – souvent source de danger sur ses relances – s’était essuyé le genou sur la mâchoire de son gardien, en poussant le ballon au fond de ses propres filets (2-1, 90+2′) « Heureusement, il n’a rien de grave, mais on a eu peur, tentait de rassurer Bruno Genesio en conférence de presse à propos de son gardien, pas remplacé pour autant. Il a quand même deux ou trois dents cassées. Il va passer chez le dentiste cette semaine. » Assez frustré par le dernier tiers de la rencontre, où un LOSC assez suffisant a laissé Auxerre revenir dans le jeu, Bruno Genesio volait au secours de son portier.

« Il était assez énervé, poursuivait l’entraîneur lillois. Je me mets à sa place. Pour un gardien, c’est toujours important ne pas encaisser de but. Lorsque l’adversaire ne vous en marque pas, il n’est pas nécessaire de tout faire pour se le marquer nous-mêmes. Avant qu’on encaisse, il y avait déjà eu des alertes sur des ballons qu’on lui a donnés qui étaient des bons casse-croûtes (par Alexsandro, 69′, notamment). Une fois, deux fois, trois fois…

À un moment donné, il faut être sérieux. C’est le seul point négatif de ce match pour moi : la blessure, le choc où on a eu très peur, mais aussi ce manque de sérieux dans certaines zones, certaines situations et certains moments du match, ce qui peut relancer l’adversaire. On a eu un peu peur pendant une ou deux minutes quand même, alors qu’il n’y avait pas lieu de se mettre en difficulté de la sorte. »

Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport