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·25. August 2025
LOSC – AS Monaco : Giroud marque les esprits, Haraldsson rate le coche – les notes du match

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·25. August 2025
Grâce au sens du but d’Olivier Giroud et malgré le manque de justesse d’Hakon Haraldsson, le LOSC a décroché un précieux succès contre l’AS Monaco (1-0), dimanche. De 4 à 7, découvrez nos notes après cette rencontre de la deuxième journée de Ligue 1.
Qui d’autre que lui, encore une fois ? Déjà buteur à Brest, Olivier Giroud (7) a remis ça contre Monaco en débloquant une rencontre que le LOSC méritait de remporter mais pour laquelle un match nul semblait se dessiner. Assez discret lors de la première heure de jeu, le numéro 9 a incarné la montée en puissance des Dogues au fil du match. Toujours aussi précieux dos au jeu, dans son rôle de déviation, il a remporté la majorité de ses duels. Dans la surface de réparation, il lui a fallu deux grosses occasions pour se roder (61′, 73′) avant de faire trembler les filets avec un vrai but d’avant-centre (90’+2). Son penalty raté en fin de match restera une simple péripétie (90’+8). L’opération séduction est déjà une franche réussite.
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Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Exception faite d’une mésentente avec Alexsandro en fin de première période (39′), qui aurait pu profiter à Akliouche pour ouvrir le score, Nathan Ngoy (6) a affiché bien plus de contenance que lors de son premier match à Brest. A l’image de sa toute première intervention devant Balogun (3′), le Belge s’est montré autoritaire et tranchant dans la plupart de ses interventions. Avec ballon, il a également démontré de belles promesses avec beaucoup de personnalité dans ses choix.
S’il manque encore un peu de contenance sur 90 minutes, Ayyoub Bouaddi (6) a tout de même réalisé un match abouti contre l’AS Monaco. Fautif en début de match avec une relance latérale évitable (3′), il a rapidement corrigé le tir en retrouvant de la justesse technique. Et dans le temps fort monégasque, il fut l’un des seuls à être en mesure de casser le pressing adverse avec des percées plein axe qui ont donné de l’air à son équipe. Et face au tandem Camara-Zakaria, réputé pour sa dureté, il ne s’est pas échappé, remportant même la majorité de ses duels (9/13).
Si Thomas Meunier (5) a tenté d’apporter le surnombre dans son couloir, quitte à s’oublier parfois défensivement, Romain Perraud (6) a trouvé le juste équilibre. Naturellement porté vers l’avant, l’ancien Niçois a simplement manqué de justesse dans le dernier geste (4/10 centres) après avoir fait de grosses différences balle au pied. Défensivement, Maghnes Akliouche a dû dézoner pour pouvoir se mettre en évidence. Alors que le LOSC se cherche encore un latéral gauche, le titulaire actuel a marqué de gros points sur ce match.
Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Aligné en soutien d’Olivier Giroud, Hakon Haraldsson (4) a encore affiché un gros volume de jeu, sauf que celui-ci s’est accompagné d’un trop gros déchet. Outre plusieurs transmissions manquées annihilant des actions prometteuses, l’Islandais a surtout manqué un but tout fait ou presque en première période. Après avoir réussi son contrôle en pleine course, le numéro 10 ouvrait trop son pied devant Lucas Hradecky, qui avait été littéralement abandonné par sa défense. Sur l’ensemble du match, il a souffert face à la densité physique du milieu de terrain monégasque.
Aligné dans le couloir droit, très vraisemblablement pour contrôler les montées de Caio Henrique, Ngal’ayel Mukau (4) a un peu joué contre-nature. S’il y a bien eu quelques appels intéressants en début de match, l’international congolais n’a jamais réellement réussi à se situer, ne touchant au final que 19 ballons sur l’heure de jeu passée sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy. Sa sortie sur blessure est finalement le premier tournant du match, puisque l’entrée en jeu de Matias Fernandez-Pardo (non noté) a fait un bien fou au LOSC. Passeur décisif sur le but d’Olivier Giroud, le numéro 7 des Dogues a également provoqué le penalty raté par le meilleur buteur de l’histoire des Bleus. Sa capacité à attaquer la profondeur s’est avérée précieuse pour forcer le verrou en fin de partie.
Romain PECHON
Ozer (5) – Meunier (5), Ngoy (6), Alexsandro (6), Perraud (6) – André (6), Bouaddi (6) – Mukau (4), Haraldsson (4), Correia (6) – Giroud (7) – Genesio (6)
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Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
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