Ligue 2 (Play-off 1) – Les notes de Rodez – Paris FC | OneFootball

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·21. Mai 2024

Ligue 2 (Play-off 1) – Les notes de Rodez – Paris FC

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Ce troisième rendez-vous de la saison entre les clubs de Rodez et de Paris en Ligue 2 a tourné à l’avantage du RAF, qui s’impose aux tirs au but après un match nul 2-2 arraché au dernier moment par le club de la capitale ! Les Ruthénois se qualifient ainsi pour le Play-off 2 à Saint-Étienne, contre qui ils n’ont pas encore perdu cette saison. Pour le PFC, l’heure est aux vacances et au travail sur le marché des transfert pour revenir plus fort la saison prochaine. Découvrez sans plus attendre les notes de la rédaction de MaLigue2 pour cette rencontre décisive.


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Jaouen (8) : battu à froid d’entrée de jeu, le jeune portier prêté par Reims a ensuite su s’interposer (13e, 45e+2, 73e) sur les différentes tentatives de ses adversaires, tout en nettoyant des ballons en profondeur dangereux. Le destin a paru cruel quand cette tête cadrée d’Hamel a échappé à ses gants, rebondi devant lui laissant Dabila marquer un but facile sous ses yeux désabusés à la dernière seconde. Il se rattrape en sortant deux arrêts sur la séance suivante et efface bien ces quelques instants décevants, en devenant le héros de la soirée. Danger (6) : plutôt mal placé sur l’ouverture du score parisienne, le capitaine a su prendre ses responsabilités et remettre les pendules à l’heure sur penalty au bon moment. Chose qui a complètement changé la physionomie du match. Raux-Yao (6) : il aurait pu donner un troisième coup de poignard aux Parisiens si sa tête en fin de première mi-temps n’avait pas été superbement stoppée par le gardien. On gardera le souvenir d’un excellent tacle sur Jabbari pour l’empêcher de filer au but à un moment crucial. Gros bémol cependant, ce tir au but frappé au sol sans puissance qui est facilement sorti par le portier… Mambo (6) : ses passes bien appuyées et sa concentration louable ont bien aidé le RAF a garder son avantage, mais il a aussi été capable d’apporter le surnombre et de proposer d’étonnants appels vers les trente mètres adverses. Sylla (6) : comme depuis son arrivée en hiver, on a retrouvé le piston droit dans beaucoup de bons coups offensifs. Celui-ci n’a pour autant pas délaissé ses tâches un peu plus ingrates comme la protection de sa surface, même si un duel aérien perdu (notamment à cause de son coéquipier) a aidé les visiteurs à marquer tôt. Remplacé à la 68e par Buades, sérieux et appliqué dans sa mission. Haag (6) : après avoir provoqué un penalty, l’ancien nancéien effectue quelques excellents retours défensifs (14e, 45e+4) mais a aussi laissé quelques déchets techniques intégrer son jeu. Un centre tendu qui a fait bien peur au PFC, beaucoup plus que son tir au but qui n’est même pas cadré… Rajot (5) : des imprécisions inhabituelles mais un coffre qui lui permet de faire le pressing jusqu’au portier adversaire pur gêner ses relances quand aucun de ses coéquipiers n’est encore sorti de sa moitié de terrain. Il a mis du cœur à l’ouvrage. Remplacé par Younoussa pour le dernier quart d’heure. Taïbi (6) : de bonnes idées et un football très rafraîchissant, à l’image de celui pratiqué par son équipe, qui a permis au milieu de terrain ruthénois de briller ce mardi. Malheureusement, son tir spontané de l’extérieur du droit (55e) s’envole au-dessus de la barre, mais son enchaînement (82e) a bien trouvé le cadre. Abdallah (5) : beaucoup d’activité pour cet infatigable élément du couloir gauche pour Didier Santini, qui a posé beaucoup de problème à Julien Lopez et ses coéquipiers en manque d’idées. Remplacé à la 68e par Lipinski pour donner un coup de fouet à l’équipe sur ce flanc-ci. Hountondji (5) : dangereux dans les airs, l’attaquant prêté par Malherbe a su frapper le poteau dans un angle fermé mais a globalement été un peu moins inspiré que certains autres soirs de Ligue 2. Peut-être en gardait-il un peu sous le pied pour le Play-off 2, même si on ne peut pas lui reprocher un manque d’efforts… Visiblement amoindri, il est remplacé par Verdier (76e), qui a permis à son coéquipier de se reposer avant une échéance tout aussi importante. Corredor (7) : lui aussi avait à cœur de dominer ses adversaires de la tête (22e) comme au sol (24e) et a réussi de gestes impressionnants, comme ce contrôle et cette volée enchaînée qui lui permet de donner l’avantage au RAF (34e). Après avoir fait subir un calvaire à Mbow, il le force à la faute pour un deuxième jaune forçant le Parisien à sortir prématurément du terrain et continue à être un poison dans la zone adverse.

Le banc : Cibois, Boma, Ngouyamsa.

Paris Football Club

Nkambadio (7) : ses très nombreuses parades (6e, 38e, 45e+3, 58e, 59e, 82e) ont longtemps permis à Paris de continuer à espérer. Avant de potentiellement partir aux JO, le jeune homme a montré à Thierry Henry qu’il méritait de porter l’Équipe de France avec une séance de tirs au but remarquable et deux arrêts d’entrée de jeu pour dégoûter davantage les locaux, jusqu’à ce dénouement que personne n’aurait pu prédire. Ollila (4) : après une heure de jeu assez terne et pas à son meilleur niveau, le latéral finlandais est remplacé par Gaudin, qui n’a pas pu rentrer suffisamment vite dans son match pour faire une différence notable. Mbow (3) : en difficulté sur toute la première mi-temps (notamment sur le 2e but) et déjà averti, le défenseur du PFC écope d’un second jaune synonyme d’expulsion pour un geste mal maîtrisé sur Corredor. Kolodziejczak (4) : ce fut une soirée plutôt compliquée pour l’expérimenté joueur parisien, même si celui-ci a bien contrôlé sa zone sur les attaques placées. En effet, quand le RAF partait en contre, il a été mis en difficulté pour contenir les accélérations si caractéristiques de cette formation aveyronnaise plus jeune, plus explosive que lui. Dabila (6) : après un centre complètement raté en première mi-temps, K.Y.D. a su régler la mire et s’appliquer un peu plus par la suite en aidant ses partenaires à frapper, sans être décisif pour autant. A remporté la majorité de ses duels et a montré le courage nécessaire pour aller mettre son pied au bon endroit quand le gardien adverse a relâché le ballon. Marchetti (6) : comme régulièrement depuis son retour de blessure, l’ancien de l’ACA tente de prendre le jeu à son compte et s’essaye à des transversales et frappes pour débloquer la situation. Obligé de faire le travail de plusieurs joueurs, on a aimé la hargne du numéro 4 dans ses tacles qui ont bien aidé son club à rester dans la partie. Remplacé par un Doucet qui n’a pas vraiment eu le temps de se signaler. Mandouki (5) : il a manqué d’un soupçon de folie au capitaine pour réellement faire des différences, lui qui a souvent laissé le loisir à Marchetti de faire le jeu. C’est dommage car connaissant ses qualités, il y avait peut-être plus à faire sur le plan créatif, même si le Martiniquais a été précieux pour défendre ses buts sur certains centres et passes tranchantes. Son penalty envoyé en orbite est à l’image de son manque d’inspiration. Camara (4) : maladroit dans les premiers instants, il a su gagner en lucidité avant de perdre à nouveau son sang froid et de sécher violemment Buades dès son entrée en jeu. A craqué sur la séance de tirs au but en tirant lui aussi au-dessus des cages de Jaouen… Lopez (4) : muselé par la défense adverse la majorité du temps, l’ailier droit n’a pas dû prendre énormément de plaisir avant de sortir remplacé par Pembélé, auteur d’un centre un peu trop proche du but pour être dangereux et d’une frappe qui aboutit sur le corner de l’égalisation. Dicko (5) : buteur dès le début du match en se jetant dans le ballon au deuxième poteau, l’avant-centre a ensuite été handicapé par un énorme choc subi sur le poteau ruthénois quelques minutes plus tard. Remplacé à la 52e par Jabbari, qui tente une volée bien partie mais vite contrée après un corner parisien. Lukembila (5) : après sa tête impressionnante pour Dicko, qui permet au PFC de mener la danse dès le début de la partie, l’ailier est immédiatement coupable d’une faute dans sa surface qui permet à Danger d’égaliser. Il force Jaouen à faire une parade importante et est globalement le Parisien le plus dangereux du premier acte. Moins en vue après la pause, il cède sa place à Hamel à la 53e, qui n’a pas eu beaucoup d’impact jusqu’à la dernière seconde de la dernière minute du temps additionnel, où sa tête cadrée sur corner a aidé son défenseur à égaliser.

Le banc : Riou, Lasne.

Photo Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

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