Ligue 2 – Daniel Riolo (RMC) sur la future vente du Paris FC : « Pour le paysage footballistique français, c’est une très bonne nouvelle » | OneFootball

L’annonce de la future vente du Paris FC à la famille la plus riche de France (Arnault) accompagnée de Red Bull a fait l’effet d’une bombe en Ligue 2 et dans le football français. L’ambition de ce nouveau groupe sera claire : faire du PFC le deuxième club de la capitale pour concurrencer le PSG. Éditorialiste de RMC, Daniel Riolo a livré son regard sur cette information dans l’After Foot ce mercredi soir et voit d’un bon oeil ce gros changement à venir.

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« Ils vont prendre un club premier de Ligue 2. Déjà, ils vont tout faire pour assurer la montée. Forcément, lors du mercato de janvier, il y aura un ou deux joueurs en fonction des besoins pour verrouiller la montée. Il faut être dans les deux premiers pour éviter les aléas des barrages. Il y aura une attention sur ce club, avec une pression nouvelle sur l’effectif aussi qui se posera beaucoup de questions. Il va falloir calmer tout cela et assurer la montée. Ensuite, il faudra annoncer le budget en Ligue 1. C’est un investissement passion, ils auraient peut-être acheté le PSG si ce club-là avait été à vendre, ils ont regardé d’autres clubs. Là, la famille Arnault aura envie de s’amuser en voyant son équipe, de faire du jeu avec son entraîneur. Tu ne le feras pas avec trois francs, six sous. Si c’est pour venir et avoir une équipe à moitié, il ne va pas s’éclater. Ils ne feront peut-être pas comme les Qataris ou les Saoudiens à déballer toute l’oseille tout de suite, mais progressivement ça va monter (…). Tout cela est passionnant. Depuis le temps qu’on parlait du 2e club à Paris. Pour le paysage footballistique français, c’est une très bonne nouvelle. Quel est l’état du club ? Sportivement c’est bien car ils sont premier de Ligue 2. Mais quand il va voir les installations à Orly…  Ce n’est pas Lille, Nantes, Marseille ou le PSG. Si tu veux progresser, les infrastructures devront être au niveau. Et il y aura ensuite LE sujet politique : la question du stade. Car Charléty, ce ne sera pas possible (…). »

Photo Johnny Fidelin/Icon Sport