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·12. März 2025
Ligue 1 - L'arbitrage vient encore impacter l'ASSE

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·12. März 2025
La Fédération Française de Football propose un débrief de l'arbitrage de la 25e journée. Si plusieurs situations très litigieuses ne sont pas évoquées dans ce débrief, notamment cette main volontaire de Bradley Barcola qui aurait probablement méritée un éclaircissement, d'autres le sont.
C'est notamment le cas de cette grosse semelle de Valentin Rongier, lors de la rencontre face au Racing Club de Lens, qui aurait mérité l'intervention de la VAR.53e minute : alors que le ballon est joué par le joueur lensois n°3 au milieu du terrain, le joueur marseillais n°21 intervient en retard sur cet adversaire à l'aide de la semelle de son pied droit qui entre en contact avec la face interne du tibia du joueur lensois. L’arbitre siffle la faute immédiatement et adresse un avertissement au fautif, analysant ce geste comme effectué de façon "inconsidérée". L’arbitre vidéo vérifie la nature de ce contact et estime que la décision de carton jaune prise par l'arbitre ne correspond pas à une erreur manifeste : il valide alors la décision prise sur le terrain.Analyse de la direction de l'arbitrageLa mise en danger de l’intégrité physique du joueur lensois est avérée car le geste du joueur marseillais est réalisé avec une absence totale de maîtrise : sans toucher le ballon, avec l'intensité de la jambe droite tendue, la semelle du joueur marseillais vient directement impacter la jambe de l'adversaire au niveau du tibia. Un visionnage en bord de terrain était attendu, afin de permettre à l’arbitre de modifier sa décision initiale et d’exclure le fautif.
Plus important pour Saint-Étienne, cette seconde erreur évoquée par la Direction Technique de l'Arbitrage. Important car elle aurait dû entraîner l'exclusion d'un joueur, Boubakar Kouyaté.
78e minute : sur une rapide phase offensive, le joueur lillois n°19 joue le ballon à proximité de la surface de réparation adverse lorsqu'il est victime d'un tacle illicite commis par le joueur montpelliérain n°4, ce qui occasionne sa chute. L’arbitre siffle la faute et sanctionne le fautif d’un avertissement, considérant que cette infraction a stoppé une occasion de but prometteuse, mais non manifeste. Il communique à l’arbitre vidéo ses critères d’analyse. Ce dernier contrôle la situation et invite l'arbitre à visionner les images, considérant que la faute anéantit clairement une occasion de but manifeste. Après avoir pris connaissance des images, l’arbitre décide de maintenir sa décision.
Analyse de la direction de l'arbitrage
Les éléments caractéristiques d’une occasion de but manifeste sont présents : sur son dernier contrôle, l’attaquant maîtrise le ballon et se dirige nettement vers le but avec une opportunité réelle de se retrouver seul face au gardien de but adverse. Au moment de la faute et eu égard à la vitesse de déplacement de l'attaquant, les autres défenseurs paraissent trop éloignés pour envisager un retour sur l'attaquant. Face aux images, il était attendu que l’arbitre modifie sa décision initiale et transforme l’avertissement en carton rouge pour une annihilation d'occasion de but manifeste. Il convient de mentionner que la nature du tacle, réalisé avec une éventuelle mise en danger de l'intégrité physique de l'attaquant, aurait également pu faire l'objet d'une analyse spécifique de l'arbitre vidéo.