Les Verts de 76 au Stade de France pour souffler leurs bougies | OneFootball

Les Verts de 76 se sont en effet réunis pour fêter les 50 ans de leur victoire en finale de Coupe de France deux à zéro face à Lens. Des retrouvailles pleines d'émotions et de nostalgie, à l'image du capitaine et buteur ce soir-là Jean-Michel Larqué. "La plus belle finale d'une époque finie en 1977." Tout le monde avait répondu présent. Seuls Ivan Curkovic, le gardien croate, malade et Hervé Revelli, resté chez lui, manquent à l'appel. Certains ont dû faire des efforts pour venir, Gérard "Doudou" Janvion a par exemple quitté sa Martinique natale pour venir au Stade de France. "Je ne me déplace plus. On est tous vieux et handicapés, et on ne va pas faire la fête comme avant. Mais comme c'est pour les anciens, je suis venu pour le cinquantenaire de notre victoire en Coupe de France. Mais je retourne dès dimanche chez moi, où il fait chaud." Oswaldo Piazza, l'autre buteur de la finale, a lui traversé l'océan Atlantique pour venir. "Je n'ai atterri qu'hier soir et mon vol depuis Buenos Aires a eu deux heures de retard !" Ce n'est pourtant pas le décalage horaire qui allait l'arrêter. Tous vêtus d'une veste crème et grise avec un brodage en vert de leur plus grands exploits, les Verts de 76 (ou plutôt 75 pour l'occasion) se sont dirigés vers l'enceinte parisienne. Mais avant cela, ils ont vécu un véritable bain de foule, avec en tête de gondole Larqué et Rocheteau. Signe que leur popularité n'avait pas changé.

Arrivés à l'intérieur, certains découvrirent pour la première fois le mythique Stade de France. "Le changement fondamentale c'est la qualité des pelouses", remarque Christian Sarramagna. "On évoluait sur des champs de mine, acquiesce Patrick Revelli. On serait encore plus fort aujourd'hui !" Une réception les attendait à l'intérieur dans un salon d'honneur, préparé par le fournisseur officiel de la Coupe de France Brioche Pasquier. En compagnie de Philippe Diallo, le président de la FFF, les anciens stéphanois profitèrent de cette réception, dans une ambiance conviviale dont se réjouissaient les employés de la marque qui rencontraient enfin leurs idoles. Même le président de la république, Emmanuel Macron, a tenu à prendre une photo avec tous les joueurs. Comme le résume si bien Christian Lopez, "on reste une famille, et cela fait plaisir à voir". Ils se reverront en septembre, pour leur tournoi de golf annuel. D'ici là, ils retourneront tous à leur vie respective, emmenant avec eux les souvenirs d'une soirée de juin 1975 où la liesse s'était emparée de la ville de Saint-Étienne.