Olympique-et-Lyonnais
·8. Juli 2025
Le destin de l'OL entre les mains d'Ares ?

In partnership with
Yahoo sportsOlympique-et-Lyonnais
·8. Juli 2025
Il reste environ 24 heures, ensuite, les dés seront jetés. Le 9 juillet, l'Olympique lyonnais se présentera devant la commission d'appel fédérale de la DNCG. Rétrogradé par la Direction nationale de contrôle de gestion le 24 juin dernier, il a encore l'espoir de repartir en Ligue 1 en 2025-2026. Mais pour cela, il lui faudra notamment compter sur Ares, explique L'Équipe.
Pour repartir en première division, l'Olympique lyonnais aurait besoin de justifier devant l'instance d'une injection de 100 millions d’euros dans la trésorerie, sur un compte dédié au club. La même somme lui est réclamée pour garantir sa viabilité tout au long de la saison. Même si ce montant ne doit pas forcément être disponible de suite, il lui sera demandé une preuve qu'il existe bel et bien.
C'est là qu'entre en jeu Ares. Le fonds d'investissement avait prêté 400 millions d'euros à John Textor et à sa holding pour qu'il acquière l'OL. Aujourd'hui écarté des affaires courantes dans le Rhône, l'Américain a vu Michele Kang prendre le relais.
Reste qu'il faudra que les actionnaires et/ou les créanciers (comme Goldman Sachs) remettent au pot avant le passage devant la commission d'appel. Or, rapport L'Équipe, Ares évaluerait la meilleure option à prendre pour lui et ses investisseurs. Participera-t-il à une augmentation de capital en injectant de l'argent frais ? Il tenterait ainsi de récupérer son dû, au moins en partie. Il miserait alors sur un redressement de la situation dans quelques mois/années.
Dans le cas contraire, il jetterait l'éponge, indiquant à ses clients qu'ils ont perdu un faible montant de leur placement. Les actuels actionnaires, dont Michele Kang, espèrent la première option. Une augmentation du capital qui aurait pour conséquence la dilution des parts de John Textor. Chacun tente ainsi de pousser l'autre à réinvestir. Une sorte de poker menteur afin d'y retrouver éventuellement ses billes plus tard.
Plus que sur le terrain, où l'on a revu les joueurs rhodaniens en action lundi, c'est donc dans les coulisses que se joue l'avenir des septuples champions de France (2002-2008).