L’aveu de Toni Kroos : "Je n’ai jamais supporté le Real Madrid" | OneFootball

Même après avoir rangé les crampons, Toni Kroos continue d’être salué pour sa carrière. Lors d’une cérémonie en son honneur, Kroos est revenu sur une petite anecdote.

Retraité des terrains, mais toujours sous le feu des projecteurs. Toni Kroos a été décoré ce week-end de l’Ordre du mérite du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale, en Allemagne. Une distinction symbolique pour l’ancien milieu du Real Madrid, qui reçoit là un hommage de sa région natale pour l’ensemble de son parcours.

À 34 ans, Kroos tourne doucement la page du football après avoir mis un terme à sa carrière à l’issue de l’Euro. Mais malgré cette nouvelle vie loin des terrains, le lien avec le Real Madrid reste intact. Lors de la cérémonie, il a évoqué le club madrilène avec émotion, mais aussi avec une pointe d’humour. Car non, Toni Kroos n’a pas grandi en rêvant du Bernabéu. Et il n’était pas un grand fan du Real étant jeune. Pourtant, comme il l’explique, une vieille photo de lui a longtemps laissé croire le contraire.

"Pour une raison quelconque, j'avais un maillot de Luis Figo avec le Real Madrid. Je n'avais pas réalisé à quel point cela m'aiderait", a-t-il raconté en souriant. "Quand j’ai signé à Madrid, cette photo a ressurgi sur les réseaux sociaux. Tout le monde a dit : 'Regardez, il est fan du Real depuis petit'. Mais ce n’est pas vrai. Ça m’a aidé, c’est sûr, mais je n’ai jamais supporté le Real".

Toni Kroos avec le le maillot du Real Madrid

En réalité, le jeune Toni était plutôt du genre à vibrer pour le Werder Brême, club auquel il reste très attaché. Ce qui n’a pas empêché l’Allemand de devenir l’un des joueurs les plus marquants de l’histoire de la Casa Blanca, avec à la clé cinq Ligues des champions, plusieurs Ligas et une reconnaissance unanime de la part du club et des supporters.

Depuis son départ, Kroos multiplie les prises de parole dans les médias, comme récemment quand il expliquait être gêné qu’on répète tout au long de la saison dernière combien son départ avait fait mal à l'équipe. En tout cas, une chose est sûre : même s’il n’avait pas le Real Madrid dans la peau étant petit, il en a bel et bien écrit quelques-unes des plus belles pages.