Laurent Nicollin : « La Paillade, c’est la petite sœur qu’on n’a jamais eue » | OneFootball

Laurent Nicollin : « La Paillade, c’est la petite sœur qu’on n’a jamais eue » | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: AllezPaillade.com

AllezPaillade.com

·27. November 2024

Laurent Nicollin : « La Paillade, c’est la petite sœur qu’on n’a jamais eue »

Artikelbild:Laurent Nicollin : « La Paillade, c’est la petite sœur qu’on n’a jamais eue »

Sur France Bleu Hérault, au côté de Tiffany Henne, Laurent Nicollin a évoqué la Paillade comme « sa petite sœur » qu’il protège depuis toujours. C’est un lien indéfectible de famille qui unit et la soixante-quatorzième minute, toujours émouvante pour lui, en est un beau symbole.

« C’est la petite sœur qu’on n’a jamais eue. Même si elle nous a coûté beaucoup d’argent, sur l’héritage, on s’est fait un peu n****r mais bon tant pis. On la regarde avec beaucoup de bienveillance et on essaie de la couver même si ce n’est pas toujours facile. Les plus beaux souvenirs, il y en a beaucoup mais moi il y en a un, j’avais treize ou quatorze ans, c’est la montée quand on a battu Lyon ici. Le stade n’était pas du tout comme ça mais c’était beaucoup d’émotions, j’étais jeune. On avait fait cinq ans de Ligue 2, de D2 à l’époque, et battre Lyon, c’était symbolique pour mon père qui était lyonnais. Et trois à zéro à la Mosson, battre l’Olympique Lyonnais et monter en Division 1, c’est mon premier gros souvenir marquant. Après bien sûr qu’il y en a plein : la victoire en coupe de France, le titre de Champion, le premier match de Coupe d’Europe contre Benfica.


OneFootball Videos


J’ai fait des déplacements à Chaumont, à Montceau-les-Mines, à Thonon, à Gueugnon donc les mains dans le cambouis, on les a mises. Souvent en voiture, en avion aussi mais c’étaient des bons moments avec les dirigeants, avec les joueurs. Le club est à nous, à mon frère et moi, même si c’est mon père qui a tout fait depuis le départ bien entendu. On était là, comme c’est la petite sœur, on l’a suivie, on l’a couvée. Cela fait beaucoup de souvenirs quand on voit tous ces anciens joueurs. On se rappelle des matchs. Ce sont des beaux souvenirs.

À la 74ème minute, c’est beaucoup d’émotions. C’est un moment particulier car on pense à lui même si on pense à lui tout le temps. Mais c’est un moment qui fait chaud au cœur et qui montre que les supporters ne l’oublient pas. C’est une union qu’ont créée les Ultras. Ce décès a permis de créer ce lien encore plus fort avec nos supporters. »

Impressum des Publishers ansehen