Laurent Brun : “Il y avait des plans, où on avait l’impression que c’était une image figée, on avait l’impression qu’on avait fait pause, et des deux côtés” | OneFootball

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·13. Mai 2025

Laurent Brun : “Il y avait des plans, où on avait l’impression que c’était une image figée, on avait l’impression qu’on avait fait pause, et des deux côtés”

Artikelbild:Laurent Brun : “Il y avait des plans, où on avait l’impression que c’était une image figée, on avait l’impression qu’on avait fait pause, et des deux côtés”

Pour Bordeaux Sports, le journaliste Laurent Brun est revenu sur la victoire des Girondins de Bordeaux face à Granville.

« Si je me suis régalé ? Non (rires). C’est paradoxal, parce que c’est un match qui manquait cruellement de rythme, hormis par séquences. Les 15-20 premières minutes étaient plutôt rythmées, mais ça manquait d’intensité, de mouvement, et finalement il y a eu cinq buts. Donc c’est très paradoxal. La personne qui n’a pas vu le match se dit que cela devait être un match vivant, mais c’était un sentiment bizarre. Ce n’était pas un match hyper agréable, pas hyper désagréable, mais par moment on s’est un peu ennuyé quand même. Il y a eu des buts, des rebondissements, c’est un sentiment très particulier »

Quelles pourraient être les explications à cela ?


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« C’était vraiment par séquences. Il y avait des plans, où on avait l’impression que c’était une image figée, on avait l’impression qu’on avait fait pause, et des deux côtés. Les lignes étaient bien respectées, mais les joueurs étaient en plant. On aurait dit des statues figées. C’était sur quelques secondes, mais il y a des moments où on pouvait amorcer une contre-attaque d’un côté ou de l’autre, et non, pas de mouvement, pas d’appels de balle, ou très peu. Andy Carroll en a faits quand même beaucoup côté bordelais, Créhin et Herbin côté Granville, mais c’était par séquences. On avait l’impression de faire des arrêts sur image, de faire pause… Ce n’était pas désagréable parce qu’il y a eu des buts, des jolis buts, donc on a pris du plaisir sur ça, mais je pense qu’on attendait autre chose pour un dernier match, un peu plus de ferveur, de dynamisme dans le jeu, et surtout de mobilité et de folie. On a souvent dit qu’à certains moments clés du match, les Girondins manquaient d’étincelles. Là, l’étincelle, il n’y en a pas eu. On aurait aimé qu’ils fassent plaisir aux supporters qui étaient là. Il n’y avait pas d’enjeu au sommet, mais pour moi il y en a toujours un. Quand on était pro, on disait que plus on terminait haut dans le classement, plus on pouvait gagner un peu d’argent. Chaque place en Ligue 1 de grattée faisait tomber de l’argent en plus dans les caisses du club. Ça c’est du passé, mais… Ils ont essayé de faire les choses, il n’y a pas eu de mauvaise volonté, pas eu de grève du jeu, mais je les ai trouvés en manque de mobilité ».

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