« La formation ? C’est le futur » affirme Waldemar Kita en interview pour L’Équipe | OneFootball

Avec l’arrivée de Luis Castro sur le banc nantais, Waldemar Kita annonce l’ouverture d’un nouveau cycle. Un cycle placé sous le signe de la formation, du jeu offensif et d’un profond besoin de changement après plusieurs saisons décevantes.

Lors de son entretien accordé au journal L’Équipe, le président du FC Nantes s’est longuement confié sur ses nouvelles ambitions. Il évoque notamment un recentrage du projet autour de la formation. « Oui, c’est le futur », affirme Kita sans détour, en soulignant les récentes performances de la jeunesse nantaise : demi-finales de Youth League en 2024, finale du championnat U19, et plusieurs jeunes prometteurs comme Louis Leroux, auteur de buts décisifs, mais trop peu utilisé en fin de saison.

Une confiance accordée à Luis Castro… pour faire éclore les jeunes

Ce virage, c’est aussi ce qui a motivé le choix de Luis Castro comme nouvel entraîneur. Un coach reconnu pour sa capacité à intégrer les jeunes dans ses projets de jeu. « On a choisi un coach qui donne sa chance aux jeunes », explique le président nantais. Ce critère semble désormais prioritaire pour le FCN, dans la lignée des résultats positifs des équipes de jeunes ces deux dernières années.

Mais le président voit plus loin : au-delà de la formation, c’est une philosophie de jeu qu’il espère faire évoluer. « Je ne me fixe pas d’objectif », dit-il, refusant de parler de classement ou d’objectifs chiffrés immédiats. Il préfère parler de construction, de nouvelles têtes à intégrer, de départs attendus, et de patience. « On pourra mieux sentir les choses en septembre-octobre », ajoute-t-il prudemment.

Vers un retour du “jeu à la nantaise” ?

Ce discours, plus posé qu’à l’accoutumée, traduit aussi une volonté : redonner envie aux supporters. « Je voudrais que les gens viennent au stade pour prendre du plaisir », confie Kita. Un message fort, dans une période où le club des bords de l’Erdre a longtemps été associé à un football défensif, anxiogène, parfois inefficace. « Qu’on puisse marquer des buts et pas défendre tout le temps », résume-t-il avec franchise.

Ce nouveau cycle avec Luis Castro rappelle dans l’esprit le pari fait sur Pierre Aristouy deux ans plus tôt, avec les mêmes promesses de jeu offensif et de jeunesse. À une différence près, glisse Kita : le respect de la hiérarchie, sujet de tension avec l’ancien entraîneur.