La folie s’empare du Mans au moment de recevoir les Pailladins | OneFootball

Alors que le MHSC, sous l’impulsion de Laurent Nicollin, est en quête d’investisseurs depuis officiellement quelques mois, Le Mans FC, qui fête son 40ème anniversaire cette saison, a déjà franchi le cap. Le club sarthois, promu en Ligue 2 après plus d’une décennie d’absence, a attiré des noms prestigieux dans son capital : les ex-pilotes de F1 Felipe Massa et Kevin Magnussen, mais surtout Novak Djokovic, star mondiale du tennis. Surtout, le fonds brésilien OutField, déjà actif au Coritiba FC, a pris une participation minoritaire dans le club. À sa tête, Georgios Frangulis, fondateur d’Oakberry et compagnon de la n°1 mondiale Aryna Sabalenka, qui a à convaincre Djokovic de rejoindre l’aventure.

Dans l’ombre du célèbre circuit des 24 Heures, Le Mans FC a connu ses heures de gloire en Ligue 1 (2003-2010) avec des joueurs comme Drogba, Romaric ou Matsui. Mais après une liquidation judiciaire en 2013, et malgré la construction du fameux MMA Arena, le club est reparti de la 6e division. Depuis 2016, sous la présidence de Thierry Gomez, il remonte progressivement jusqu’à retrouver la Ligue 2 cette année.

Malgré ce coup médiatique, Le Mans reste modeste avec un budget de 9 M€. Pas de folie sur le marché, mais des recrues solides comme Jean Vercruysse (ex-MHSC), très performant la saison dernière à Boulogne. L’objectif premier étant de bâtir un nouveau centre de formation et redevenir une référence nationale.

Aujourd’hui, c’est donc nos Pailladins qui se déplacent dans la Sarthe pour y affronter ce club promu en pleine effervescence et auteur d’un sacré match nul à Guingamp, le week-end dernier (3-3). La ferveur sera aussi dans les gradins puisque depuis des jours et des jours le compte officiel du club manceau met en avant les paliers franchis de l’affluence attendu ce soir. Sans trop se risquer à des paris hasardeux, au moins 10 000 fans devraient soutenir les Sang et Or. A nos joueurs de passer outre ce contexte défavorable et d’assumer un statut logique de favori. En parcage, une bonne cinquantaine de Pailladins serait attendue.