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·1. Dezember 2024
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Ousmane Dembélé, attaquant de 27 ans du Paris Saint-Germain, n’a eu le droit qu’à 20 minutes de jeu samedi soir lors du match nul contre Nantes (1-1, 13 journée de Ligue 1). Une entrée insipide qui a amené L’Equipe à évoquer une relation très fragilisée entre l’international français et le coach Luis Enrique.
« Dembélé, qui entendait endosser l’habit d’élément offensif numéro 1 cet été, n’a pas compris la fermeté de son entraîneur deux jours avant le match à Arsenal dont il avait été privé. Pourquoi le sanctionner lui alors que d’autres joueurs avaient été en retard cette saison ? Un traitement que l’attaquant, très conscient des conséquences négatives de son expulsion mardi, n’a pas digéré. En privé, ces derniers mois, l’ex-Rennais ne masquait pas, en outre, une forme d’incompréhension sur le jeu souhaité par Luis Enrique. Avec ce sentiment de produire un football stéréotypé et très prévisible.
La question de la relation entre les deux hommes se pose plus que jamais. ‘Je pense qu’il l’a perdu’, soufflait ces dernières heures un bon connaisseur du vestiaire. »
C’est un classique, on est même à peu près sûr de l’avoir dit la dernière fois que c’est arrivé cette saison : après une contre-performance en Ligue des Champions (défaite 1-0 contre le Bayern Munich) et Ligue 1, plus rien ne va. Le PSG va droit dans le mur sur toute la saison. Alors il « faut » prendre un élément négatif et en faire une catastrophe.
Dans le cas de Dembélé, on se doute qu’il y a du mécontentement. Du joueur, comme de l’entraîneur. Le premier ne peut pas être heureux d’avoir été sanctionné durant la saison ou de peu jouer hier (attention, il peut aussi y avoir de la fatigue). Le second ne fait pas ses choix au hasard. Il a puni un mauvais comportement et doit choisir les joueurs en fonction de ce qu’ils apportent à l’équipe.
Si un joueur n’est pas satisfait, à lui de se battre afin d’obtenir du temps de jeu. Dembélé doit avoir la bonne réaction. Mais ce sont des situations qui arrivent dans tous les clubs sans qu’il n’y ait un drame. Cela fait partie de la vie du groupe. C’est dommage de vouloir faire une affaire autour de si peu.
En profitant en plus de l’occasion pour tacler le jeu de Luis Enrique, une habitude des médias puisque les buts manquent. Laissons de côté le fait que les opportunités pour marquer sont bien là.
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