Peuple-Vert.fr
·1. Juli 2025
Kilmer arrête les frais : Plus de 3 millions économisés !

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·1. Juli 2025
Ce mardi 1er juillet marque un tournant à l'AS Saint-Étienne. Le club a libéré plusieurs joueurs à gros salaires qui n’apportaient plus de plus-value sportive. Une décision qui montre la volonté de KSV de rationaliser la masse salariale.
Le grand ménage a commencé. L’ASSE acte dès ce 1er juillet plusieurs départs, tous libres, mais lourds de sens sur le plan économique. En premier lieu, Ibrahim Sissoko quitte le club pour le VfL Bochum, en Bundesliga. Selon nos informations, le joueur a été libéré par l'ASSE. L’attaquant, arrivé en 2023 en provenance de Sochaux, n’aura jamais réellement convaincu sous le maillot vert. Seule la saison de la remontée l'aura vu inscrire 12 buts, avec toutefois quelques passages à vide. Son salaire brut mensuel, incluant une prime à la signature lissée, atteignait 70 000 €. Un poids devenu disproportionné au regard de son rendement.
Même constat pour Yunis Abdelhamid, qui n’a pas levé l’option pour prolonger son contrat d’un an. Le défenseur marocain, recruté libre en provenance de Reims, était le joueur le mieux payé du vestiaire avec 80 000 € brut mensuels. Il s’apprête à rebondir au FAR Rabat.
Autre départ notable : Anthony Briançon. Comme annoncé en exclusivité sur notre site, l’ancien capitaine, qui a signé pour deux saisons avec Pau, tournait à 50 000 € mensuels. Éloigné des terrains ces derniers mois, son départ n’est pas une surprise pour les suiveurs du club.
Enfin, Ibrahima Wadji, également en fin de contrat, ne prolongera pas. Avec ses 60 000 € mensuels, l’attaquant libérera lui aussi une ligne de salaire importante.
Avec ces quatre départs — Sissoko, Abdelhamid, Briançon et Wadji — l’ASSE économisera chaque mois 260 000 € bruts, soit plus de 3,1 millions d’euros sur une année complète. Des économies d’autant plus significatives que ces joueurs étaient devenus marginaux dans le projet sportif, souvent absents ou peu utilisés.
Le club se déleste ainsi de contrats pesants sans réel apport, tout en ouvrant la voie à de nouvelles recrues plus adaptées à la vision de l’entraîneur Eirik Horneland.
Ces départs illustrent un recentrage budgétaire impulsé par Kilmer Sports Ventures. En réajustant la grille salariale, les dirigeants souhaitent éviter les erreurs du passé et redonner à l’ASSE un modèle durable, aligné avec la réalité sportive.
Le top 10 des salaires du club reste conséquent, avec notamment Gauthier Larsonneur, Lamine Fomba, Irvin Cardona ou encore Zuriko Davitashvili à 60 000 € bruts mensuels, mais les cas problématiques sont en train d’être réglés.
Cette purge salariale n’est que la première étape d’une reconstruction ambitieuse. L’ASSE veut bâtir une équipe compétitive, sans surpayer des éléments en fin de course. Une logique de performance et de bon sens financier semble s’installer à L’Étrat.