Kévin Diaz explique les réponses de la FFF à la lettre des trois clubs parisiens, pour les groupes de la N2 | OneFootball

« Par exemple, les clubs de Anglet et Bergerac, ont connu ça l’année dernière. Anglet avait des joueurs qui travaillaient, et ils sont descendus… Tu dois partir le vendredi… Et Bergerac a joué le maintien jusqu’à la fin… Un joueur de foot qui fait 9h de bus, c’est impossible, même si c’est la veille, qu’il soit dans une forme optimale pur jouer les matches… Quand on dit que c’est la même chose du coup pour nos adversaires ? Non… Le gars qui va à Anglet n’y va qu’une fois… Anglet c’était toutes les deux semaines qu’ils faisaient neuf heures de plus… ».

« On a fait la lettre, et ils nous ont répondu que ce ne serait pas forcément le cas tous les ans, et on l’espère bien. En gros qu’il faut serrer les dents un an, et qu’ils remodèleront les poules l’année prochaine… C’est juste impossible à tenir sur le long terme. Et puis, ils nous ont aussi répondu que nous, les clubs parisiens, on a quand même des capacités – ce qui n’est pas complètement faux, mais encore faut-il avoir les finances – pour prendre les transports plus facilement que d’autres, car on a le train, l’avion, etc… mais après, tout est une histoire de coûts. Bien sûr, on préfère être en National 2 avec ce genre de problème que de rester en National 3, on ne regrette pas du tout d’avoir bien travaillé et d’être à ce niveau-là. C’est juste que ça fait des problèmes de logistiques assez énormes ».

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