Jesús Vallejo fait ses adieux au Real Madrid : « Nous avons vécu des moments de toutes sortes » | OneFootball

Jesús Vallejo n’est plus un joueur du Real Madrid. L’annonce n’est pas venue du club en premier lieu, mais de l’intéressé lui-même. C’est sur ses réseaux sociaux que le défenseur central a officialisé son départ, dans un long message empreint de reconnaissance, de fierté et de gratitude. S’il n’a pas souvent foulé la pelouse, Vallejo laisse malgré tout une empreinte humaine forte au sein du vestiaire madrilène, à travers son implication sans faille.

Le Real Madrid a confirmé la nouvelle quelques heures plus tard, remerciant son joueur pour son professionnalisme et son engagement tout au long de ces années. Arrivé en 2015 en provenance du Real Saragosse, Jesús Vallejo aura connu cinq saisons au club, entrecoupées de prêts à l’Eintracht Francfort, Wolverhampton et Grenade. Dans son message relayé par Marca, il écrit : « Merci à toutes les personnes qui font partie du Real Madrid pour ces saisons durant lesquelles nous avons vécu des moments de toutes sortes ».

Jesús Vallejo quitte Madrid avec un riche palmarès

Jesús Vallejo, malgré un rôle souvent discret sur le terrain, repart avec un palmarès que peu de joueurs peuvent revendiquer. Le défenseur espagnol aura soulevé 13 trophées avec la Maison Blanche : 2 Ligues des Champions, 4 Coupes du Monde des Clubs, 1 Liga, 1 Coupe du Roi, 3 Supercoupes d’Europe et 2 Supercoupes d’Espagne. Il exprime avec émotion : « Nous partons avec le sentiment agréable d’avoir vécu, travaillé et profité de cette étape jusqu’au dernier jour ».

Très attaché à l’institution, Vallejo a également tenu à souligner son implication quotidienne à l’entraînement et son rôle dans le collectif : « Très fier d’avoir travaillé chaque jour pour aider au maximum l’équipe et mes coéquipiers depuis la position qui m’était assignée à chaque moment ». Enfin, il a eu un mot touchant pour les supporters : « Totalement reconnaissant envers tous les Madridistas qui m’ont soutenu à chaque match ». Une page se tourne.

Edgar Yon