Girondins4Ever
·20. Juli 2025
Jérôme Gnako : “A cette époque-là, pour gagner sa place à Bordeaux, il fallait être meilleur que des internationaux de 28 ans…”

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·20. Juli 2025
Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Jérôme Gnako, a été invité à se remémorer de ses premiers matches en professionnel, avec le FCGB.
« J’ai fait pas mal de matches amicaux, car à l’époque il y avait la Coupe de la Ligue. Je crois que mon premier c’est contre Brest en Coupe de la Ligue, j’ai 16 ans et demi. C’était dans la foulée du match amical à Athènes. Et après, je crois que c’est Laval mon premier match officiel en championnat, et j’ai 17 ou 18 ans. Après, j’ai fait quelques rentrées, mais je n’ai pas des souvenirs hyper clairs. Je crois que Laval, je les ai joués deux fois, chez nous et à l’extérieur. Puis, il y avait tous les matches de préparation, de stage, comme j’étais dans le groupe. J’étais le 25ème ou 26ème joueur… »
Etait-il frustré de ne pas avoir beaucoup de temps de jeu ?
« Les premières années, on est content. Après, dès qu’on a fait un an, deux ans, trois ans dans le groupe, qu’on a pris un peu de volume, qu’on a progressé, on attend vraiment l’opportunité. C’est là que ça devient long… En fait, au foot ce qui compte ce n’est pas forcément l’âge, c’est le nombre de matches… Si tu commences à 16 ans, à 19 ans tu es encore jeune, mais cela fait trois ans que tu es là en train de marner tous les matins… A partir de 18-19 ans, je sentais que je n’étais pas trop mal, pas trop loin, car j’avais réduit pas mal l’écart qu’il y avait. Mais c’est vrai qu’à cette époque-là, pour gagner sa place à Bordeaux, il fallait être meilleur que des internationaux de 28 ans, donc des gars dans la force de l’âge et au meilleur de leur carrière… Après, il y a eu Ferreri, Touré, Vercruysse, etc… C’était ce qui se faisait de mieux en France, donc à 18-19 ans, prendre la place d’un joueur international français de 28 ans, bon… C’est compliqué. Sur la dernière année que j’ai faite à Bordeaux, je sentais que l’équipe était un peu moins performante, donc j’ai eu du mal à comprendre pourquoi on ne me donnait pas plus d’opportunités, même si j’ai fait pas mal de matches quand même. Mais après, c’est vrai qu’on se pose des questions, et le psychologique joue beaucoup dans notre sport. Une fois que vous commencez à être un peu dans le négatif, c’est compliqué de refaire surface ».
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