Jean-Louis Gasset: “Ce n’est pas l’acte de fin de Montpellier, c’est l’acte de fin de ma carrière.” | OneFootball

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·22. Juni 2025

Jean-Louis Gasset: “Ce n’est pas l’acte de fin de Montpellier, c’est l’acte de fin de ma carrière.”

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Jean-Louis Gasset, en début de semaine, a consacré un large entretien auprès du Midi Libre. Dans les colonnes du quotidien régional, il évoquait cette fin, définitive, de carrière:

Après ma première vie de joueur, ma deuxième vie d’entraîneur, qui a duré quarante ans, est finie. J’ai brûlé toute la bougie. C’est ça qui est dur. Ce n’est pas l’acte de fin de Montpellier, c’est l’acte de fin de ma carrière. Il y a un an, quand j’étais à Marseille, 24 heures n’étaient pas assez pour une journée. Tu dors trois heures. Tu te réveilles et tu recommences. Et tout ça je n’en peux plus. Je n’en veux plus. Je l’ai assez fait depuis 1985. Je tire le rideau, j’arrête. Je finis là où j’ai débuté. Plus de survet’, plus de conférence de presse, plus l’examen du match. Je veux me sentir libéré de toutes ces contraintes. Entraîneur, tu t’occupes toujours des autres, aujourd’hui, je vais m’occuper de moi. Des miens et de ma mère.


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Au regard de ce propos, pourquoi avoir accepté une mission définitivement impossible l’hiver dernier ?

“Ça vient de loin. Je dois tout à un homme : Louis Nicollin. Il y a huit ans (2017), il me téléphone et me dit : “Il n’y a que toi qui peux me sauver.” Deux jours avant, il était venu au cimetière pour l’enterrement de ma femme alors qu’il ne pouvait pas marcher. “Je ne pouvais pas la laisser partir”, m’a-t-il dit. Quand tu as joué en Corpo, quand tu as entraîné toutes les équipes, que les amis te disent qu’ils sont dans la merde, tu veux faire quoi ? Je viens. Montpellier, c’est Montpellier.

En octobre dernier, cela a été pareil. J’étais dans la tribune lors du match face à Marseille (0-5). Et Laurent, sur le banc, m’envoie un texto. Je regarde mon téléphone. Et je regarde l’OM qui fait la passe à dix. On m’a appelé à nouveau au secours. Je suis venu avec le cœur, sans condition. J’y suis allé, je n’ai pas regardé le danger et je n’ai pas demandé de garantie en vue du mercato. Je savais qu’il y avait un problème financier.”

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