"Je n’y étais pas heureux" : Stijn Spierings raconte son passage manqué au RC Lens | OneFootball

Stijn Spierings, le milieu de terrain néerlandais passé par Toulouse et aussi Lens, s'est confié sur son passage manqué au Racing.

Pas sûr que Stijn Spierings repose un jour les pieds à Lens. Hormis, bien sûr, pour y affronter les Sang et Or à Bollaert. Mais une chose est sûre : le milieu de terrain néerlandais ne garde pas un souvenir merveilleux de son (court) passage dans le nord de la France. En août 2023, le natif d'Alkmaar, alors libre de tout contrat après trois saisons convaincantes à Toulouse, s'engage en faveur du RC Lens. Avec le Racing, l'ex-Toulousain dispute en tout et pour tout ... quatre rencontres, avant de retourner dès le mois de septembre dans la Ville Rose, en qualité de joker médical. Auprès du média Tipsbladet, le joueur de 28 ans, transféré de Lens à Bröndby (Danemark) cet été, est justement revenu sur ce rendez-vous manqué avec les Sang et Or.

"C’était difficile avec presque tout le monde"

"J’ai été transféré gratuitement après trois belles années à Toulouse. Lens venait de terminer deuxième du championnat de France et ils allaient jouer la Ligue des champions. C’était aussi à trois heures de Rotterdam, chez moi. Tout me semblait positif, alors j’ai signé. Mais quand je suis arrivé au club, j’ai senti que je ne m’entendais pas bien avec mes coéquipiers et les entraîneurs. C’était difficile avec presque tout le monde. J’ai eu beaucoup de mal avec ça par rapport à Toulouse où j’ai eu du succès avec beaucoup d’amis", se remémore Stijn Spierings, qui estime que "les Français ne sont pas ouverts aux nouvelles personnes".

Car selon lui, "quand on ne parle pas français, ça peut être difficile. Après quatre matchs, l’entraîneur (Franck Haise, ndlr) m’a appelé et m’a dit que je n’avais pas ma place dans l’équipe. Pourtant, le mercato venait de se fermer, et je ne pouvais revenir à Toulouse qu’en prêt. Il existe une règle en France selon laquelle vous pouvez être autorisé à effectuer un transfert interne en France, même si la fenêtre de transfert est fermée. J’ai été prêté pendant un an à Lens, puis je suis revenu en pré-saison. Il y avait un nouvel entraîneur (Will Still) et il m’aimait bien, mais le président (Joseph Oughourlian) voulait que je parte. C’est un grand soulagement d’avoir quitté Lens. Je n’y étais pas heureux", termine par souffler Stijn Spierings, qui ne restera pas, non plus, dans les annales du RCL.

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