Janot : "Je pense que je suis né gardien de but" | OneFootball

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·25. Dezember 2024

Janot : "Je pense que je suis né gardien de but"

Artikelbild:Janot : "Je pense que je suis né gardien de but"

Gardien emblématique de l'AS Saint-Étienne, Jérémie Janot est revenu, dans un podcast à retrouver sur la Voix des Gardiens, sur les qualités première d'un bon gardien selon lui.

Dans un podcast à retrouver sur la Voix des Gardiens, Jérémie Janot, gardien le plus capé de l'histoire des Verts, est revenu notamment sur ce poste : "Pour moi, un bon gardien, c'est quelqu'un qui a une influence positive sur le résultat ou sur une saison. C'est quelqu'un qui transforme les défaites en matchs nuls, et qui transforme les matchs nuls en victoires. C'est quelqu'un de régulier, de fiable et de constant. Sur une saison, il vous rapporte plus de points qu'il n'en coûte, c'est ça, le bon gardien. Après, il y a différents bons gardiens. Vous pouvez être un très bon gardien dans une équipe qui lutte pour le maintien, et souvent, quand deux équipes de même valeur se battent ou luttent pour le maintien, c'est le gardien qui fait la différence. Vous pouvez aussi être un gardien dans une équipe mal classée, être très bon et avoir de très bonnes performances, et bien-sûr, vous avez le top, celui qui a une ou deux interventions à faire par match et qui les fait."


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Il en profite également pour raconter pourquoi il est devenu gardien : "Moi, je pense que je suis né gardien de but, et j'ai toujours détesté jouer dans le champ. On a beaucoup d'anciens gardiens qui disent : moi, j'étais attaquant, je me suis reconverti gardien de but, mais moi, j'étais gardien. Quand je jouais dans la rue, j'étais gardien, mes potes venaient me chercher, j'étais gardien, je faisais les entraînements de gardien, poussins, minimes, j'étais tout le temps gardien de but. Le fait de plonger dans la boue, de me salir, il y avait aussi un petit côté solitaire, j'étais seul dans mon but, c'était fun, je m'amusais, je profitais, j'aimais bien me sentir fort sur moi, j'avais déjà un rapport de force avec le frappeur adverse. Je jouais toujours avec des personnes plus âgées, et ça les énervait un peu qu'un petit de 8 ans qui en paraissait 6 leur arrête leurs frappes, donc ils mettaient des boulets, j'adorais ça."

Aujourd'hui entraineur des gardiens, Janot évoque l'importance du repos pour les gardiens : "Quand j'étais gardien de but, quand je faisais un bon match, je me disais : je garde la chauffe, il faut que je me mette minable lundi et mardi, alors que de temps en temps, il faut savoir couper pour rebondir, pour aller plus haut. J'ai appris au fil des années que le repos fait partie de l'entraînement, surtout d'un point de vue psychologique. Le gardien a besoin de redescendre. Si un de mes gardiens me dit qu'il a envie de couper un peu aujourd'hui, je discute avec lui, j'essaie de savoir. Je lui dis d'être franc avec moi, je lui demande : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu t'es couché tard ? Sois honnête si tu veux que j'aille plaider ta cause auprès du coach. C'est très important, et c'est comme ça que tu installes une relation de confiance. Je dis au gardien que je vais me mouiller pour lui, mais qu'il va devoir me le rendre. C'est surtout important psychologiquement. Moi, à la fin, j'étais usé parce que j'avais toujours ce besoin d'adversité. Je me disais qu'il fallait garder la chauffe si je faisais un bon match, ou la retrouver si j'en faisais un mauvais. Je ne m'en sortais pas."

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