Girondins : “On peut penser que l'hypothèse de la liquidation est très peu probable" | OneFootball

David Gluzman, spécialiste de l’économie du football, s’est penché sur le plan de continuation de Gérard Lopez. Il indique dans le Talk sur WebGirondins qu’un des avantages de ce plan serait la certitude sportive, soit le fait pour les Girondins de Bordeaux de rester en National 2 la saison prochaine. Découvrez son analyse.

Écoutez ses propos ou lisez-les :

Oliver Kahn et ses partenaires ont déposé ce lundi 26 mai un dossier de cession devant le tribunal de commerce de Bordeaux afin de devenir propriétaires des Girondins de Bordeaux.  Le dossier de l'allemand a été retenu pour examen, ce qui change la donne, car Gérard Lopez n'est plus seul.

"Gérard Lopez a fait un investissement absolument délirant dans le club"

David Gluzman dans le Talk sur WebGirondins : “Dans le cas où le plan de continuation de Gérard Lopez serait validé, un des avantages, c’est la certitude sportive. Alors je sais que c'est risible quand on parle de Gérard Lopez, mais on peut penser que l'hypothèse de la liquidation est très peu probable.

Gérard Lopez a fait un investissement absolument délirant dans le club jusqu'ici. À l'heure où on se parle, il est plus ou moins à un investissement d'environ 60 millions d'euros.

Entre les 10 millions d'euros d'augmentation de capital initial, les 40 millions d'euros de prêts d'actionnaires, l'argent qu'il a encore abondé en trésorerie depuis le redressement judiciaire, je crois que c'est 2,6 millions rien que sur cette année, pour faire face aux dépenses courantes. Donc, on a largement dépassé la cinquantaine de millions d'euros.

C’est pour cela que je vois très mal Gérard Lopez ne pas financer ces 10 à 12 millions d’euros pour assurer son plan de continuation. Quoi qu'on en dise, le plan de continuation de Gérard Lopez, cette saison, nous donne une certitude sportive de rester au moins en National 2. Je ne vous dis pas que c'est mon scénario privilégié, c'est un fait.”

>> Gérard Lopez arrive par la porte de derrière au tribunal de commerce de Bordeaux