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·20. März 2025
Girondins. Alexandre Gougnard : "On voit l'un des plus grands clubs européens partir en déliquescence"

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·20. März 2025
Le président du district de la Gironde et membre du Comex de la FFF, Alexandre Gougnard, a expliqué sur Bordeaux Sports l'impact de la disparition des Girondins de Bordeaux du foot professionnel sur le foot amateur départemental.
Alexandre Gougnard dans Bordeaux Sports : "On ne ressent pas trop encore l'impact de la descente des Girondins en amateur. On a la chance d'avoir un club encore aimé de son public. Je suis arrivé à la présidence du district en janvier 20217, le club des Girondins de Bordeaux avait rompu complètement les liens avec le monde amateur. C'était factuel. On a petit à petit essayé de renouer des liens. Le district de la Gironde a toujours été aux côtés des Girondins de Bordeaux depuis mon arrivée. Nous avons noué des liens forts, en Ligue 1, puis en Ligue 2 et maintenant en National 2. Aujourd'hui, à chaque match des Girondins de Bordeaux au Matmut, il y a entre 18 et 20 bénévoles du district de la Gironde qui vont travailler. Cela permet aux Girondins d'assurer un certain service qu'ils ne pourraient pas assurer sans nous, car ils n'ont plus de salariés."
"En Gironde, on a besoin d'une locomotive forte pour faire rêver nos enfants et les faire venir au football et tirer le niveau vers le haut. En région de Nouvelle-Aquitaine, c'est désertique en haut niveau. On a le Pau FC en Ligue 2, quelques clubs en National et les Girondins de Bordeaux en National 2. On n'a plus de centre de formation. C'est très compliqué.
Il y a environ 11 000 personnes à chaque match à domicile des Girondins. On a des places pour assister aux matchs au Matmut pour nos écoles de football, les mercredis 100% Girondins continuent dans nos clubs avec un ambassadeur des Girondins et un joueur. Il manque que cela, que cela fasse rêver. Mais en National 2, je ne reconnaitrais pas les joueurs si je les croise malheureusement. C'est un club que je porte fort dans mon cœur. J'ai mal quand j'en parle et j'espère que l'on va retrouver le haut niveau, on a besoin d'une tête de proue. On voit l'un des plus grands clubs européens partir en déliquescence. Le nerf de la guerre c'est l'argent. Le modèle économique du football français est caduc."
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