FC Nantes. « Ça a été un peu plus compliqué avec monsieur Kita, mais il y a beaucoup de respect », explique Antoine Kombouaré | OneFootball

Maintenu à la tête du FC Nantes suite à la réussite de l’opération maintien qui lui avait été confié en fin de saison dernière, Antoine Kombouaré s’apprête à préparer l’exercice 2024/2025 avec les Canaris. Invité sur la chaîne YouTube Foot Farid and Co, le technicien de 60 ans s’est brièvement exprimé sur la rancœur qu’il aurait pu avoir vis-à-vis de Waldemar Kita après son premier passage sur le banc du FCN.

Le Kanak explique qu’il a toujours préféré aller de l’avant lorsqu’une aventure se terminait. « Quand j’ai été licencié par le PSG, on était premier du championnat. Quand j’ai commencé à faire ce métier, j’ai compris le fonctionnement du milieu dans lequel je suis… c’est pour ça que je n’ai jamais eu de soucis ! Je n’ai pas d’agent, donc j’ai toujours remercié les gens qui m’ont engagé. Ils me donnent du travail, je suis reconnaissant pour cela. Je suis là pour essayer de faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Quand ça s’arrête, je passe à autre chose et je me projette vers l’avenir. Sur mes 21 années en tant qu’entraîneur au plus haut niveau, je n’ai jamais été aux Prud’hommes. Une fois que c’est fini, on se serre la main, on me donne ce qui me reste, on négocie et puis on passe à autre chose. C’est la vie, je ne me prends pas la tête. »

Des présidents pas toujours faciles à supporter

Entre Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Bertrand Desplat (EAG) et Waldemar Kita (FCN), Antoine Kombouaré a fréquenté des dirigeants au caractère bien trempé. Bien qu’il privilégie toujours la communication, il confie que le patron du FC Nantes est probablement le plus difficile à côtoyer : « Ce sont des présidents qui ont du tempérament. Ce qui est bien, c’est que quand on rencontre des gens qui ont du caractère, on arrive toujours à trouver la bonne formule, la bonne parole pour travailler main dans la main. Bien sûr que ça a été un peu plus compliqué avec monsieur Kita, mais ce qui est important, c’est qu’il y a beaucoup de respect dans nos relations », souligne-t-il.

Parfaite illustration de ce respect, Waldemar Kita a su revenir sur ses choix passés en faisant à nouveau appel à Antoine Kombouaré, moins d’un an après s’être séparé de lui. Une opportunité saisie par le Kanak, qui a vraisemblablement passé l’éponge sur leurs anciens différends.

« Avec le président Al-Khelaïfi, une fois que c’était fini à Paris, on est passé à autre chose mais on a gardé contact. Avec monsieur Kita, on a la preuve : malgré mon licenciement un mois avant la fin de la saison précédente, il est revenu me chercher. Ce sont des histoires de travail, mais on passe vite à autre chose. C’est dans mon tempérament : je ne suis pas rancunier », insiste l’entraîneur du FC Nantes durant son entretien avec Farid.