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·22. Dezember 2024

De nombreux changements à venir à l'ASSE !

Artikelbild:De nombreux changements à venir à l'ASSE !

Eirik Horneland devrait être le prochain entraîneur de l'ASSE. Ben Karamoko, formé dans le Forez a joué plusieurs saisons en Norvège sous les couleurs de Haugesund. Il a présenté son ancien entraîneur Eirik Horneland (49 ans) à nos confrères de Poteaux-Carrés. Extraits.

Ben Karamoko (Ex-ASSE) : "Sur un plan humain et sportif, j’ai beaucoup apprécié notre collaboration. C’était ma première expérience à l’étranger. À Haugesund, Eirik a réussi à construire une bonne équipe où il y avait évidemment pas mal de joueurs norvégiens mais aussi des étrangers, des Africains. Bien sûr Ibrahima Wadji, que vous connaissez bien à Sainté."


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Un management apprécié

Ben Karamoko (Ex-ASSE) : "J’aimais bien le management d’Eirik, il faisait tout pour qu’on soit uni. On n’était pas l’équipe la plus forte mais on sentait vraiment qu’on était un bon groupe, solide et solidaire. Eirik mettait l’accent sur le travail et insistait pour que l’on parle tous ensemble. Il faisait en sorte que l’on se mélange, qu’on apprenne à mieux se connaître, il nous encourageait à échanger avec les joueurs dont on ne parlait pas la langue. Eirik a œuvré pour que les Norvégiens nous intègrent bien et qu’on fasse l’effort d’échanger avec eux.

Sur le terrain, on se dépouillait, on jouait vraiment les uns pour les autres. On courait beaucoup et on avait des résultats. On a performé à Haugesund grâce à Eirik. J’ai failli ne jamais évoluer sous ses ordres car à la base je devais rejoindre Sarpsborg, un club dont j’ai finalement défendu les couleurs 2 ou 3 ans plus tard, en 2021. [...]

Eirik est très proche de ses joueurs, très franc et très juste avec eux. Il n’a pas peur de mettre son meilleur joueur sur le banc s’il ne fait pas les efforts. C’est l’image que je retiens de lui, c’est un coach qui dit les choses clairement, sans fioritures. C’est quelqu’un qui donne beaucoup de la voix, qui bouge beaucoup. Je pense qu’on va bien l’aimer à Sainté mais il faudra lui laisser un peu de temps car il y a la barrière de la langue. Cette barrière, c’est le seul truc qui me fait un peu peur car pour le reste, comment gérer un groupe, un vestiaire, ça va le faire je pense !

Eirik vit les matches à fond, un peu comme Diego Simeone. Parfois je me disais : « C’est un dingue ! » Je ne sais pas s’il est encore comme ça car il ne faut pas oublier que c’était la première fois qu’il était l’entraîneur numéro un d’une équipe professionnelle. Haugesund, c’était un peu « son club » il y a terminé sa carrière de joueur, il y a commencé sa reconversion comme entraîneur adjoint avant d’y revenir quand je l’ai connu en tant que numéro, sachant qu’entretemps il a été sélectionneur d’équipes de Norvège chez les jeunes."

Du pressing pour l'ASSE

Ben Karamoko (Ex-ASSE) : "Eirik nous demandait d’exercer un fort pressing. On allait très vite vers l’avant, on avait un bon duo devant avec Wadji et Koné qui gardait bien la balle. Eirik nous demandait d’avancer, on ne défendait pas en reculant. On allait au pressing, on faisait ça de façon coordonnée et on y allait vraiment fort. A Brann, apparemment, pour avoir échangé avec des suiveurs des dernières saisons de Tippeligaen, il a un peu changé son jeu, davantage basé sur la possession, mais il a quand même gardé sa base, cette volonté farouche de faire le pressing.

Je crois que désormais le schéma préférentiel d’Eirik est le 4-3-3 mais à l’époque à Haugesund on jouait en 4-4-2. Tous les deuxièmes ballons, il fallait les gagner, Eirik insistait vraiment là-dessus. Il fallait jouer le pressing à fond. C’était un autre football que celui que j’avais connu à Saint-Etienne. Ça m’avait choqué mais j’ai adoré."

Des entraînements qui vont secouer !

Ben Karamoko (Ex-ASSE) : "Avec lui, on avait des séances d’entraînement très intenses à Haugesund. Ça ne rigolait pas sur le travail défensif et ça bossait bien sur les combinaisons entre nos attaquants. Moi ça ne me choque pas que Sainté aille le chercher. Eirik est un vrai coach, un meneur d’hommes. Pour moi, c’est son adaptation qui va être difficile pour lui. Jusqu’alors il n’a eu des expériences que dans son pays, en Norvège. La Ligue 1, on ne va pas se mentir, c’est un autre niveau que la Tippeligaen, même si le championnat norvégien a beaucoup évolué et que ses meilleurs clubs ne déméritent pas dans les compétitions européennes. [...]

C’est Eirik qui gérait les séances d’entraînement. Karl Oskar était plus âgé, il parlait beaucoup avec les joueurs. Il criait moins qu’Eirik, il était plus calme. [...] Eirik arrive à faire ressortir des joueurs le meilleur d’eux-mêmes. Il est très attentif à l’investissement que les joueurs mettent à l’entraînement."

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