Ces jeunes du Portugal qui ont brillé pendant l’Euro U21 | OneFootball

Ces jeunes du Portugal qui ont brillé pendant l’Euro U21 | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: As Quinas

As Quinas

·22. Juni 2025

Ces jeunes du Portugal qui ont brillé pendant l’Euro U21

Artikelbild:Ces jeunes du Portugal qui ont brillé pendant l’Euro U21

Solide leader d’une poule composée de la France, de la Pologne et de la Géorgie, le Portugal s’était érigé comme un candidat sérieux au titre à l’issue de la phase de groupes de l’Euro U21. Mais les rêves de la Seleção ont pris fin ce samedi soir – un peu contre toute attente – face aux Pays-Bas. La faute à un scénario cruellement ironique : les Portugais ont évolué à 11 contre 10 pendant 70 minutes, ont raté un penalty en première mi-temps et ont encaissé l’ouverture du score en fin de match. Les visages dépités d’Henrique Araujo, qui jouait son dernier match avec la section espoir, et de ses coéquipiers traduisaient bien l’idée qu’un meilleur dénouement était possible, voire attendu.

Si tout n’est pas à jeter – individuellement notamment -, le sélectionneur Rui Jorge, qui est à la tête de cette équipe depuis 14 ans, devrait enfin prendre la porte. Ce mois-ci, il disputait sa huitième compétition, pour des résultats que l’on pourrait qualifier, au mieux, d’insuffisants, au pire d’indignes, compte tenu des talents qu’il a eus sous ses ordres (2013 : non-qualifié, 2015 : finaliste, 2016 (Jeux Olympiques) : quarts de finale, 2017 : éliminé en phase de groupes, 2019 : éliminé en barrages par la Pologne, 2021 : finaliste, 2023 : quarts de finale et 2025 : quarts de finale). L’équipe qu’il a dirigée en Slovaquie comportait quelques noms qui méritaient le coup d’œil. Les voici.


OneFootball Videos


Geovany Quenda : la confirmation

C’était ‘le’ gros nom du groupe portuagis cette année. À seulement 18 ans, l’ailier de Chelsea – qui restera une saison en prêt au Sporting CP – a montré qu’il avait les épaules pour être le joueur clé d’une équipe. Très attendu, il a d’abord montré quelques belles choses face à la France lors de la première journée, avant de ne faire qu’une bouchée des défenses polonaises et géorgiennes. Auteur de trois buts et deux passes décisives au total, il a été un poison constant pour ses adversaires, grâce à ses dribbles fantasques, sa vision du jeu et son pied gauche qui lui a permis de distiller quelques belles galettes. Seul point noir au tableau : il rate son penalty face aux Pays-Bas et est – étonamment – choisi pour tirer la plupart des coups de pied arrêtés, alors que ses difficultés dans cet exercice sont assez criantes.

Diogo Nascimento : la belle découverte

À déjà 22 ans et après deux saisons passées à Vizela, dont la dernière en deuxième division portugaise, Diogo Nascimento n’était pas vraiment attendu. Mais titulaire d’entrée de compétition, face à la France, et lors des trois matchs suivants, le milieu de terrain a mis tout le monde d’accord. Du haut de son mètre 66, le natif de Leiria a été la plaque tournante de l’équipe lusitanienne. Toujours dans le bon tempo, pas avare d’efforts, intelligent dans ses décisions et propriétaire d’une paire de pieds capables de réaliser de très belles choses, l’ancien joueur du SL Benfica a peut-être été le meilleur joueur du Portugal dans cette compétition. Diogo Nascimento est une espèce de mix entre João Neves et Vitinha et devrait très certainement rejoindre une belle écurie dès cet été.

Mais aussi…

Roger Fernandes : D’abord timide face à la France, la faute, entre autres, à une circulation du ballon qui ne s’est pas souvent faite côté gauche, l’ailier du SC Braga s’est bien rattrapé face à la Pologne et la Géorgie. Comme Quenda, il sait mettre beaucoup d’intensité dans ses courses et ses dribbles. Son absence face aux Pays-Bas (à cause d’une blessure) s’est fait ressentir.

Samuel Soares : Pas toujours très à l’aise sur ses sorties aériennes un peu kamikazes, le gardien du SL Benfica a été très solide sur sa ligne. Vif sur ses appuis, il a sorti quelques très beaux arrêts réflexes et diffusé une sérénité franchement bienvenue. Il n’encaisse qu’un seul but en quatre matchs, au pire moment.

Flavio Nazinho : Son entrée en jeu face à la France a mis tout le monde d’accord. Le latéral du Cercle Brugge est un genre de Nuno Mendes bis, à la fois rapide, adroit balle au pied et qui ne compte pas les efforts. À l’aise pour entrer à l’intérieur du jeu, il a fait beaucoup de mal à ses adversaires, notamment grâce à son association avec Fernandes. Peut-être pour cette raison qu’il a été moins en vue face aux Pays-Bas.

Chico Lamba : Titulaire surprise dès le début de la compétition (bien aidé par les absences de certains U21 déjà en équipe A ou d’Eduardo Quaresma, qui a préféré ne pas disputer l’Euro) le défenseur central d’Arouca a été, comme Diogo Nascimento, une très belle découverte. Solide, excellent dans l’anticipation, et même très intéressant balle au pied, le joueur de 22 ans a été le meilleur défenseur portugais, loin devant João Muniz, et, comme Samuel Soares, est l’une des principales raisons pour lesquelles le Portugal n’a encaissé qu’un seul but en 360 minutes.

Crédit photo : Federação Portuguesa de Futebol

Impressum des Publishers ansehen