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·16. Januar 2023

Cédric Carrasso : “J’ai payé pour aller jouer à Bordeaux”

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L’ancien gardien de but des Girondins de Bordeaux, Cédric Carrasso s’est confié dans l’interview de Colin sur YouTube. Il a notamment répondu à la question du journaliste de Oh My Goal sur son transfert de Toulouse vers les Girondins de Bordeaux.

“C'était une opportunité incroyable de pouvoir jouer la Ligue des Champions”

Cédric Carrasso sur YouTube dans Colinterview (vidéo en bas de page) : "Honnêtement, j'étais vraiment paumé parce que je suis parti de Marseille en tombant amoureux de cette équipe de Toulouse, de ce groupe. Puis, j'arrivais de Marseille, j'arrive à Toulouse, et au moment où je commence à bien m'installer et que je vis des choses incroyables, on pose une problématique.


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Je ne suis pas quelqu'un qui se cache par rapport à ça, si j'étais resté à Toulouse, je pense que je regagnais au moins une fois et demie ce que je gagnais à Bordeaux.

De plus, Bordeaux va jouer la Ligue des Champions même si on était qualifié en Ligue Europa avec Toulouse. Je me rendais compte que c'était une opportunité incroyable de pouvoir jouer la Ligue des Champions, d'être avec un entraîneur aussi comme Laurent Blanc."

“Mon avenir se construisait sportivement”

"Donc oui, je décide d'aller voir Olivier Sadran avec mon agence, à cette époque, et il me dit, "qu'est-ce que vous voulez les gars ?" Il imagine qu'on voulait prolonger, Non, on doit partir. Il me regarde, et me dit comment ça partir ? Déjà, on veut partir et de deux tu ne vas pas être content d'où l'on veut aller.

Du coup, quand il a su que je voulais partir à Bordeaux, il a dit non. Puis, il a commencé à augmenter mon contrat, au début 20% puis 30%, 50% et à la fin c’était 100% avec une grosse prime à la signature.

J’ai répondu, tu n’as pas compris ? En réalité, je ne cherchais pas à augmenter mon salaire avec un quelconque chantage. Néanmoins, en 15 min, j'avais plus que doublé mon salaire. Donc, si j’avais pensé comme ça, 10 min de plus et je le triple. Mais, ce n'était pas du tout mon but à ce moment-là. En fait, mon avenir se construisait sportivement.

À cette époque, à cette époque qui est assez incroyable, Toulouse veut 10 millions. Pour rappel, à cette époque-là, il y a eu 2 gardiens qui ont été plus chers que 10 millions, ça a été Buffon et Lloris.

Au final, ils ne s'entendent pas et moi je me dis c'est mort quoi. Je dois rentrer à Toulouse avec tout ce que ça comporte. Les mecs qui vont râler parce que ça a été tendu, ça a été chaud et Dieu sait que j'aime beaucoup ce club."

“C'est quoi ce club de fou”

"Enfin, mon agent, il m'appelle, il me dit écoute Cédric, c'est au point mort. Donc, j'ai dit, écoute, il me propose quoi comme contrat ? Il me propose un contrat sur 4 ans.

Je me suis dit, ce n’est pas compliqué, tu leur dis que sur ma première année, ils m'enlèvent les 500 000€ qui manquent Et je vais les payer. Au bout de 5h, il m'appelle, il me dit c'est bon, ils acceptent. Donc, j’arrive à Bordeaux, et je me suis dit mais c'est quoi ce club de fou c'est trop bien en fait ici.

En réalité, je suis tombé dans un groupe où je me suis dis, j’ai plus qu’a m’y mettre. Il y avait un président qui était incroyable, des entraîneurs comme Gasset et Laurent Blanc, des préparateurs physiques des entraîneurs des gardiens de but. C'est pour ça que je reviens toujours dessus en disant la chance que j'ai dans ma carrière d'avoir eu que des bons groupes."

Retrouvez l'intégralité de l'interview :

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