Bouchouari : "Le déclic vient de moi et du coach Dall'Oglio" | OneFootball

Benjamin Bouchouari : "J’ai été un petit peu malade sur le début d’année et donc j’étais moins bien. Je me sens mieux et ça se ressent sur le terrain depuis quelques matchs. Cette saison, j’ai le sentiment d’être un joueur plus complet que par le passé, notamment sur l’aspect défensif ou bien encore dans le respect des consignes sur l’organisation. Je continue de progresser dans le jeu et sur moi-même.

Quand on regarde dans le détail, c’est surtout défensivement que je me suis amélioré, la prise de conscience, le déclic, il vient de moi et du coach Dall’Oglio. En fin de saison dernière je me retrouvais à jouer ailier, pour regagner ma place et mon poste je devais faire mieux. J’ai appris cela avec mon ancien entraineur.

Quand tu ne joues plus, tu réfléchis pourquoi et tu travailles pour revenir plus fort. Je suis revenu cet été après les Jeux Olympiques et je me suis retrouvé sur le banc, en dehors du groupe. C’est cruel mais c’est le football. Tu ne dois jamais lâcher et travailler, montrer au coach que tu peux avoir ta place. J’ai apprécié les échanges avec le coach Olivier Dall’Oglio et Loïc Perrin sur ce sujet, ça a toujours été clair entre nous.

La Ligue 1 est un championnat difficile, il est plus technique et les équipes sont bien organisées. Je pense que je fais de bonnes choses mais il y a encore beaucoup de chemin avant la fin de saison. Si je progresse encore, si je deviens plus régulier, alors, on pourra dire que ma première année en Ligue 1 est bonne. Niveau football, la Ligue 1 me correspond davantage, que ce soit dans l’organisation et dans le style des adversaires. Ils sont plus intelligents, ils ne sortent jamais à deux sur toi.

Offensivement et dans le dernier geste je dois faire plus, le coach Horneland veut que j’apporte plus et que j’améliore mes statistiques sur les passes décisives et les buts. Je cherche davantage à marquer, contre Angers la frappe qui termine sur les montants, je l’ai vu au fond... mais non, c’est comme ça, je dois faire mieux."