Benoît Trémoulinas : “Ce huitième de finale, j’étais persuadé que la France allait passer. Je savais qu’il y aurait quelque chose” | OneFootball

“S’il y a comme une sorte de destinée qui ne peut pas faire couler cette équipe-là ? On peut dire qu’on s’accroche aussi à ça, mais c’est un fait. C’est un fait parce que ce huitième de finale, j’étais persuadé que la France allait passer. Je savais qu’il y aurait quelque chose, parce qu’il y a ce fameux diction sur notre coach (la chatte à DD). Il y a toujours quelque chose avec l’Equipe de France. C’est toujours compliqué, c’est toujours laborieux mais on y arrive, mise à part face à la Suisse au dernier Euro.”

“Si on peut l’entendre quand on est joueur ? Il y a l’appréciation du spectateur, téléspectateur, supporter dans les tribunes et l’appréciation du joueur sur le terrain. Je peux vous dire que quand vous êtes sur le terrain et qu’avec toute la tension, on sait qu’on vous attend au tournant… On sait qu’on attend beaucoup de vous, que vous galérez, que c’est dur, que vous n’arrivez pas à aligner deux, trois passes, qu’il y a moins de folie, moins de génie, que notre meilleur joueur est en dedans… Et malgré tout, dans les duels on est présents et on gagne à l’arrache, je peux vous dire qu’on est soulagés. Vous l’avez vu après la Belgique, Deschamps était très soulagé. Il était très soulagé et je pense que certains joueurs aussi, notamment en conférence de presse où ils ont dit ‘On est contents, on a fait un bon match, on est solides’, c’est qu’en fait, c’est le ressenti durant le match. Ça a été tellement difficile, dur, qu’on gagne. Alors oui ce n’est pas beau mais on est contents, on est soulagés.”

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