Avant les barrages, Bölöni voulait "gagner du temps et la vie" | OneFootball

Le FC Metz est officiellement en barrages depuis hier soir et la clôture du championnat de France de Ligue 1. En conférence de presse d’après-match, son entraineur Laszlo Bölöni s’est exprimé sur la soirée qu’il a vécue depuis son banc de touche.

Si son équipe n’est pas passée loin de la descente directe hier après sa défaite à la maison contre le PSG (0-2) et à la faveur d’un match de fou de Lorient contre Clermont (5-0), l’entraineur du FC Metz Laszlo Bölöni s’est comme à son habitude montré très philosophe lors de la conférence de presse d’après-match. Les Messins, seizièmes de Ligue 1 défieront la semaine prochaine dans une confrontation aller/retour le vainqueur des play-offs de Ligue 2.

Laszlo Bölöni : "Au début du match on ne pouvait pas cacher notre réalité, chaque minute passée sans prendre de but liait ton destin pour les barrages. On devait gagner du temps, car celui qui gagne du temps, il gagne la vie. C’était valable pour le match contre Paris comme pour tout le championnat. On a réussi à gagner du temps, j’espère qu’on peut donc gagner de la vie aussi (...) J’ai compté les minutes, j’ai regardé la montre et je demandais à mon staff ce qu’il se passait à Lorient, j’étais inquiet, j’attendais la fin du match. J’ai dit à mes joueurs dans le vestiaire après la rencontre que ce n’était pas normal de les féliciter après un match perdu, mais quelque part on a gagné quelque chose en perdant. Quand j’étais petit, l’un de mes professeurs me disait, dans la vie, tu as ce que tu peux, pas ce que tu veux. On veut forcément gagner les matchs mais de temps en temps, tu fais ce que tu peux, c’est plus sage. Je n’ai pas d’exigence vis-à-vis des supporters (ndlr, le public a sifflé ses joueurs quand ils gagnaient du temps) et ils ont le droit de se manifester, c’était peut-être aussi par crainte du résultat de Lorient. C’est comme ça."