Aurélien : "J'ai grandi pendant la période dorée des années 2000" | OneFootball

Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours nombreux dans les parcages à l’extérieur, la saison 2025-2026 de la série Partout Toujours s'ouvre avec Aurélien, habitant de Villers-Pol et membre du CSM Hauts de France.

Comme beaucoup, sa passion pour l’AS Monaco est née au début du siècle. Habitant de Villers-Pol dans le Nord, Aurélien, 35 ans, est dresseur dans la métallurgie. Membre actif du CSM Hauts de France, ce dernier est tombé amoureux des Rouge et Blanc un soir de février 1998, et ne les a depuis jamais lâchés. Alors avant le déplacement à Lille, non loin de là où il a grandi, nous sommes partis à sa rencontre. Interview🎙️

Bonjour Aurélien. Depuis quand suis-tu l’AS Monaco ?

C’était en 1998, à l’époque où les matchs étaient diffusés gratuitement sur TF1. Nous regardions un huitième de finale de Coupe de France entre l’AS Monaco et l’Olympique de Marseille avec mon père, et j’ai été impressionné par le niveau des Rouge et Blanc qui avaient d’ailleurs gagné 2-0. J’ai grandi pendant la période dorée du début des années 2000, avec des joueurs tels que Fabien Barthez, Victor Ikpeba, David Trezeguet ou encore Thierry Henry.

Puis ça a continué avec la bande des Fernando Morientes, Emmanuel Adebayor ou Ludovic Giuly. J’ai d’ailleurs encore en tête son but emblématique en quart de finale de Ligue des Champions contre le Real Madrid.

Es-tu affilié à un groupe de supporters ?

J’ai commencé avec le CSM Hauts de France avant de rencontrer des collègues qui étaient du côté des Munegu 51 à Reims. J’ai donc vécu la dernière saison avec eux et j’ai décidé de revenir au sein de l’antenne du nord car c’est plus pratique pour moi. Cela fait donc trois ans que je suis carté avec les supporters de Monaco. Depuis notre rencontre, le groupe n’a cessé de s’agrandir et on a noué de vrais liens. On échange beaucoup ensemble et lors des déplacements, on n’hésite pas à faire du covoiturage pour faciliter les choses.

Quel souvenir gardes-tu de ton premier déplacement ?

Je me rappelle être allé voir les Rouge et Blanc lors d’un déplacement à Valenciennes pour une rencontre de Ligue 1. Mon premier match au Stade Louis-II remonte au mois de septembre 2022 lors d’un Monaco-Lyon, on avait fait le voyage avec un ami supporter lyonnais. Les Monégasques s’étaient d’ailleurs imposés 2-1 donc j’en garde évidemment un bon souvenir.

Pour cette nouvelle saison, j’ai déjà pour projet d’en acheter un et de le faire floquer Paul Pogba - numéro 8 ! Je suis aussi un grand fan des maillots spéciaux, comme celui en collaboration avec le Musée Océanographique qui m’avait vraiment plu. De façon générale, les maillots extérieurs varient beaucoup et je ne suis jamais déçu.

Pourrais-tu citer un match qui t’a particulièrement marqué ?

Je dirais la double confrontation face au Real Madrid lors de la campagne européenne de 2004. Dans la même époque, il y a eu le 8-3 face à La Corogne dont je garde beaucoup de souvenirs. Puis, plus récemment, le déplacement à Manchester City avec le magnifique ballon piqué de Radamel Falcao et la qualification arrachée en Principauté.

As-tu eu l’occasion d’effectuer un déplacement en Europe la saison dernière ?

Oui j’étais allé à San Siro pour la confrontation face à l’Inter Milan. J’avais effectué le déplacement en bus avec le groupe des SUPP’LORRAINE, et malgré la défaite, j’avais été impressionné par San Siro et j’ai pu mesurer la réputation de ce stade à l’échelle européenne.

Collectionnes-tu les maillots de l’AS Monaco ?

Depuis trois ans, j’essaye d’acheter des maillots portés par des joueurs lorsqu’ils sont mis aux enchères. Dernièrement j’ai pu avoir Eliesse Ben Seghir, Folarin Balogun, Maghnes Akliouche ou Ludovic Giuly. Puis j’en achète également à la boutique, comme l’année dernière avec celui de Denis Zakaria et de Mika Biereth.

Pour cette nouvelle saison, j’ai déjà pour projet d’en acheter un et de le faire floquer Paul Pogba – numéro 8 ! Je suis aussi un grand fan des maillots spéciaux, comme celui en collaboration avec le Musée Océanographique qui m’avait vraiment plu avec la Diagonale représentant le littoral. De façon générale, les maillots extérieurs varient beaucoup et je ne suis jamais déçu.

Le Club a vu naître de grands noms, est-ce une fierté pour toi ?

C’est une grande rivalité avec certains de mes amis qui soutiennent Marseille, Paris ou Lyon. Le Club a toujours réussi à mettre en valeur ses jeunes pour leur permettre de réussir dans le monde professionnel. Quand je repense à Kylian Mbappé par exemple, c’est évidemment une très grande fierté de se rappeler que tout a commencé ici au pied du Rocher pour lui.