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·30. September 2024

Atlético – Real Madrid (1-1) : ce qu’il faut retenir du match

Artikelbild:Atlético – Real Madrid (1-1) : ce qu’il faut retenir du match

Cet Atlético-Real Madrid est un derbi au goût amer pour tout le monde. Le résultat (1-1) ne peut satisfaire personne et le contenu proposé sur la pelouse comme en tribunes non plus. Retour sur un derbi de Madrid houleux entre les deux clubs rivaux de la capitale.

Match interrompu : la honte en tribunes

Hors de la pelouse, le match a été riche en évènements. Avec l’appel à porter des masques de groupe de supporters de l’Atlético pour prétendument dénoncer le traitement médiatique du club, et les habituelles craintes entourant un derbi, ce match allait aussi se passer en tribunes. Et malheureusement, ce fut le cas.


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Après l’ouverture du score d’Eder Militao, Thibaut Courtois a célébré face à son ancien public, ce qui a mis en rage le virage sud du Civitas Metropolitano. Au-delà de l’animosité, des chants et des insultes qui font partie intégrante d’un derbi, certains imbéciles ont dépassé ces limites et ont jeté des briquets et de la nourriture à l’encontre du gardien belge.

Il s’est ensuivi d’une interruption de la recnontre pendant 10 minutes pour calmer les ardeurs du public colchonero et identifier les quelques débiles responsables de l’interruption. On peut aussi noter l’excellente gestion de l’arbitre Busquets. Ce dernier a appliqué le règlement à la lettre et a pu compter sur la coopération logique du Real Madrid, mais aussi du Cholo Simeone, et de ses joueurs qui ont été faire un appel au calme en bas du Fondo Sur.

Le milieu du Real Madrid plein de contrastes

Théâtre de ce qui s’est fait de mieux et de pire lors de cette rencontre, le milieu du Real Madrid est la clé de ce match. Aurélien Tchouaméni est passé à travers dans son rôle de numéro 6, avec quelques bonnes interventions défensives bien trop vite oubliées par des pertes de balle rapide. Lui qui nous a habitué à jouer simple et efficace n’a pas été propre dans ce registre et a mis son équipe en difficulté.

A contrario, son coéquipier Jude Bellingham a (encore) brillé par sa polyvalence. Élément clé défensivement sur le côté gauche et catalyseur de l’attaque dans l’axe, l’Anglais a encore été au four et au moulin. Il a pleinement profité de l’immense liberté laissée par Ancelotti avec ballon, et a respecté des consignes de placement strictes, à la perte, au pressing et en défense. À ses côtés, Luka Modrić a remonté le temps en ne ratant pas la moindre passe tandis que Valverde a été à nouveau le poumon de cette équipe avec 92 % de passes réussies et 9 récupérations.

  1. À lire aussi : Atlético – Real Madrid (1-1) : les notes du match !

Ancelotti s’essaie au cholismo

Le point noir de ce match sur le rectangle vert côté Real Madrid vient du banc. D’abord inspiré par le choix Modric et un pressing bien huilé, Ancelotti s’est sabordé. Le technicien italien a attendu la 87ᵉ minute pour effectuer ses premiers changements : Endrick pour Vinicius et Vazquez pour Modric. Il a enchaîné à la 90ᵉ avec un changement Fran Garcia pour Rodrygo.

Des choix plus que frileux puisque son équipe, bien en place et avec un pressing efficace, n’était plus inquiétée que cela malgré la nécessité de marquer côté Atlético. Ce sont les choix tactiques d’Ancelotti qui ont forcé le Real Madrid à défendre et la Casa Blanca paye le prix fort avec une égalisation dans les derniers instants. Un prix que le Real a déjà payé lors du dernier derbi avec les entrées conservatrices de Ceballos à la place de Bellingham et de Modric à celle de Rodrygo. Espérons que l’adage « Jamais deux sans trois » ne soit pas connu de Carlo Ancelotti.

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