ASSE : Les Verts ont identifié la raison de leur échec ! | OneFootball

Les Verts jouaient ce vendredi soir à Quevilly Rouen Métropole le dernier épisode de la saison. Dans un match où les Verts pouvaient accéder directement à la ligue 1 en cas de victoire, ils se sont sabordés en s'inclinant chez une équipe déjà condamnée (2-1). Frustrant.

Une nouvelle fois, l'ASSE n'a pas su finir le travail. Après avoir perdu au penalty une double confrontation en barrages contre Auxerre il y a deux saisons qui avaient plongé le club en seconde division, les Verts se sont écroulés sur la ligne d'arrivée. Récurrent dans un club où le sportif peine à donner du bonheur à ses supporters.

L'efficacité

L'ASSE aura eu les opportunités de l'emporter ce soir. Les Verts se sont créés de nombreuses occasions de marquer mais malheureusement, ils ont manqué de réalisme. Ne serait-ce que dans le dernier quart d'heure, Mathieu Cafaro a touché la barre sur un bon centre de Cardona. Ibrahim Sissoko a cru voir sa tête franchir la ligne mais Benjamin Leroy en a décidé autrement. Peu de temps après ce même Sissoko récupère un ballon dans la surface mais voit son enchaînement être stoppé par le portier de QRM.

Aussi, l'action de Briançon où il tente le lob en pleine course. Oui, les stéphanois auront eu des occasions et il aura suffit de trois frappes cadrées à QRM pour inscrire deux buts ! L'efficacité fait donc défaut et coûte aujourd'hui l'accession directe en ligue 1 à l'ASSE.

Dall'Oglio (entraîneur de l'ASSE) furieux du manque de justesse de ses attaquants

« Qu'est-ce qu'il a manqué ce soir ? Des buts. Un peu de jus peut-être aussi ? Non, des buts. Les occasions elles sont là. Il y a toujours quelque chose, un poteau, un pied, une mauvaise passe, une mauvaise entente, tir au-dessus, centre qui passe devant la ligne, n’est pas là, etc. Non, il faut de la présence. La présence devant le but, c'est ce qu'il faut. C'est un petit moment que je la réclame et je ne la vois pas arriver. C'est pour ça que je suis un peu énervé. Si on veut faire quelque chose de ces barrages, de ces playoffs, on a un match à jouer vendredi : Il faudra être tueur parce qu'il ne faut pas 15 occasions pour la mettre au fond. »

Le coach ne se trompe pas sur le problème de ces dernières rencontres côté stéphanois...