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·12. August 2025
ASSE : "Les dirigeants ont dit aux sponsors qu'ils voulaient le titre"

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Le Sainté Night Club faisait son grand retour hier soir pour revenir sur le spectaculaire 3-3 des hommes d’Horneland face à Laval. Aux côtés de Patrick Guillou, Alex — fondateur de Peuple-Vert — a passé en revue l’actualité des Verts, avec un focus particulier sur les nouvelles recrues. Extraits.
Alex : "On peut être satisfait. En tout cas, on s’attendait à ce que le gros point faible de Saint-Étienne l’année dernière, à savoir la défense, soit complètement — ou du moins en grande partie — réparé avec les arrivées. On a Chico Lamba, qui est un joueur de qualité, déjà reconnu internationalement chez les Espoirs, et dont on peut imaginer qu’il sera le leader de la défense stéphanoise.
On a aussi des latéraux que, moi, j’ai besoin de voir à l’œuvre, évidemment, car je ne les connais pas : je ne suivais pas les championnats de Serbie ou de Rennes. J’ai bien du mal à les suivre, d’ailleurs. C’est vrai qu’on attend de voir, mais, quelque part, on sait aussi de quelle manière le club recrute. On sait que rien n’est fait au hasard. On l’a vu tout à l’heure en parlant des préparateurs physiques, mais on peut aussi évoquer l’armée de recruteurs qui a été mise en place et qui quadrille quasiment la planète entière, avec des spécialistes dans différentes zones du globe. On peut donc imaginer que ce sont des profils validés par des personnes compétentes.
Donc oui, on ne peut être que satisfait — d’autant plus que 97 % des dépenses transferts en Ligue 2 l’ont été par Saint-Étienne — et j’ai l’impression que ces investissements n’ont pas été faits n’importe comment. Au-delà des arrivées, c’est surtout la situation de trois joueurs qui m’inquiète un peu moins… et quoi que, parce qu’il n’est pas là et qu’il ne peut pas, lui, faire de mal au groupe. Mais pour Zuriko Davitashvili, qui a joué quelques minutes samedi, et Lucas Stassin, qui à mon avis est un bon gars mais qui a quand même des envies d’ailleurs, je crois qu’il est urgent d’aller dans un sens ou dans l’autre pour ces deux dossiers. Sinon, cela pourrait vite devenir problématique."
Patrick Guillou : "Encore une fois, même cet effectif-là, tel qu’il est constitué aujourd’hui, est au-dessus de tous en Ligue 2. Voilà ce sur quoi je voulais revenir tout à l’heure : cette façon de recruter, avec beaucoup de personnes venues au club pour apporter leur savoir-faire. Là aussi, il faut que ce soit complémentaire. Vous savez, dans un vestiaire — mais aussi dans un staff — il arrive parfois qu’il y ait plusieurs mâles alpha. La complémentarité doit donc se faire également au niveau de cette cellule de recrutement.
Et puis, il y a une deuxième chose : des joueurs sont venus, mais d’autres ont aussi choisi de rejoindre d’autres clubs. Cela ne m’empêche pas de penser que, parfois, lorsqu’il y a beaucoup de décideurs et de vraies interrogations sur certains domaines bien spécifiques, le joueur qui doit signer peut ressentir une hésitation.
Je ne parle pas forcément de Saint-Étienne, je parle en général. Mais pour des joueurs qui, finalement, n’ont pas signé, c’est peut-être parce qu’il y avait trop de personnes impliquées dans la décision. Et quand un joueur sent qu’il n’est pas désiré à 100 %, il va signer ailleurs, là où il l’est pleinement. Voilà, c’est tout. Juste une petite réflexion, un élément de réflexion à garder en tête."
Patrick Guillou : "Mais on va déjà voir le retour des uns et des autres, s’il y en a. On voit encore une opération de communication rondement ficelée : on dit maintenant qu’on ne touche plus au recrutement, qu’on se met au repos. Ce sont des déclarations du club — ou en tout cas que le club laisse filtrer — pour travailler sereinement et, surtout, pour permettre aux joueurs déjà en place de ne pas douter.
Ensuite, la question de savoir s’il y aura ou non des réajustements dépendra du classement et du nombre de points pris au mois d’août. Mais aujourd’hui, tout est, encore une fois, à l’image de cela : on stoppe, on temporise, on est maître des horloges, maître du tablier, et on est du bon côté de la table.
Actuellement, il n’y a probablement pas un entraîneur de Ligue 1, de Ligue 2 ou même de National qui oserait dire que Saint-Étienne n’est pas l’ultra-favori pour monter. Les dirigeants, devant les sponsors, vont même plus loin : ils annoncent viser le titre de Ligue 2."
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