Après les départs de plusieurs cadres du RC Lens, Jonathan Gradit évoque son avenir | OneFootball

Il a vu une bonne partie de sa bande de copains quitter le club cet hiver : Brice Samba, Abdukodir Khusanov, Kevin Danso, Przemyslaw Frankowski… Jonathan Gradit, lui, est toujours là, et ça fait déjà six saisons. Si les premiers mois de l’exercice en cours n’ont pas toujours été de tout repos, le défenseur artésien va poursuivre sa mission au club avant de se poser et de réfléchir à la suite.

Titulaire indiscutable depuis de longs mois, Jonathan Gradit a vu son statut évoluer cette saison. L’énorme montée en puissance d’Abdukodir Khusanov, droitier capable de se montrer à l’aise partout, le faux départ à Rome de Kevin Danso, puis le passage à une défense à quatre, réduisant ainsi le nombre de défenseurs centraux sur le terrain, ont semblé compliquer sa situation semaine après semaine, plus que ses performances individuelles.

Un contrat jusqu’en 2026

Mais depuis le départ des deux nommés, le joueur de 32 ans a retrouvé sa place. Voilà quatre matchs de suite qu’il s’est installé dans l’équipe dès le coup d’envoi. Néanmoins, ce qui ressemble à la fin d’un cycle glorieux devrait l’amener à s’interroger sur son avenir.

« Je vais vous répondre très honnêtement, c’est un tournant. Il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées cette saison aussi, donc forcément, on se pose des questions. Après, vous savez, encore une fois, je ne vais pas me répéter, mais l’attachement que j’ai pour ce club… Et chaque année, on m’envoie un peu partout. Là, on m’a envoyé à Rennes cet été, ou même au Beşiktaş en Turquie, alors que je n’étais pas au courant. Mais Lens, c’est un club qui m’attire, c’est un club qui me ressemble aussi, avec beaucoup de valeurs. Il faudra se poser les bonnes questions, savoir aussi ce que le club veut tout simplement de moi, donc on se posera tranquillement avec les dirigeants pour envisager la suite. »

Pour rappel, le contrat de Jonathan Gradit, prolongé en février 2023, court jusqu’en juin 2026.