Alexander Frei : « Le Stade rennais est devenu l’un des 5 plus grands clubs de France » | OneFootball

Alexander Frei : « Le Stade rennais est devenu l’un des 5 plus grands clubs de France » | OneFootball

Icon: Stade Rennais Online

Stade Rennais Online

·27. Mai 2023

Alexander Frei : « Le Stade rennais est devenu l’un des 5 plus grands clubs de France »

Artikelbild:Alexander Frei : « Le Stade rennais est devenu l’un des 5 plus grands clubs de France »

Présent au Roazhon Park ce soir, Alexander Frei s'est confié au côté d'Olivier Monterrubio, dans la Galerie des Légendes, quelques heures avant le coup d'envoi qu'ils donneront (...)

Ça fait longtemps que je n’étais pas revenu en France. À la gare de Paris, un mec m’a reconnu : « Stade rennais ! » Il m’a dit, « viens je t’amène de Gare de Lyon à Montparnasse », mais je savais avant de monter dans la voiture qu’il allait m’arnaquer, que ça allait être trop cher (rires). Ici à Rennes j’ai montré à mes amis où j’habitais. Hier aussi on a fait un petit tour… Pas le même que quand j’étais joueur, car là je pouvais rester plus longtemps dehors. Aujourd’hui j’ai bientôt 44 ans… C’est fini. Mais c’est très touchant, je vois les gens qui me reconnaissent encore, très chaleureux, avec beaucoup d’amitié, de coeur. Mais Rennes a changé, c’est devenu plus moderne, beaucoup de nouveaux bâtiments. La gare par exemple, je ne l’ai même pas reconnue.


OneFootball Videos


Ce stade a t-il changé ?

Non non, pas tellement. Il a changé mais la nouvelle tribune était en construction. Je reconnais encore le stade sans problème.

C’est la première fois que vous revenez à Rennes depuis votre départ ?

Oui, ici au Stade rennais c’est la première fois depuis 17 ans.

Quels souvenirs en gardez-vous ?

Il y a beaucoup de trucs qui m’ont marqué. D’abord les 3 ans et demi que j’ai passé à Rennes, c’est ce qui me reste le plus en mémoire. Dortmund tu ne peux pas comparer. Il y a le foot bien sûr, avec 80 000 spectateurs à domicile à chaque match, mais ici au niveau culturel, près de la mer, les gens qui m’adoraient, moi qui adorait les gens. On a eu des succès au Stade rennais. C’était l’endroit parfait. Vraiment parfait.

Vous rendez-vous compte de la manière dont vous avez marqué les gens à Rennes ?

Hier ils m’ont dit que j’avais laissé une trace dans les boites de nuit aussi (rires). Mais j’espère que la trace sur le terrain est un peu plus grande.

Trouvez-vous que le club a changé ?

Oui, le club a changé d’une façon dont moi je vois qu’un club doit changer. Le Stade rennais n’était jamais un club arrogant, jamais un club qui se voit plus grand que ce qu’il n’est. Quand je vois comment nous on a essayé les années où on était là, de construire quelque chose… Maintenant tu vois que le Stade rennais ne fait pas comme d’autres à acheter 5 joueurs en dépensant 200 millions d’euros et à être trois ans après à deux doigts de la faillite. Le Stade rennais a fait pas à pas, est devenu un club plus grand que quand on y jouait. Pour moi, un des 5 plus grands clubs de France.

Vous donnerez tout à l’heure le coup d’envoi avec Olivier Monterrubio, un moment fort ?

Le plus grand soucis que j’ai, c’est de ne pas me claquer. (rires)

Votre duo a marqué les gens. Comment expliquez-vous cette alchimie qu’il y a eu ?

Elle s’est construite d’abord en dehors du terrain. Il ne faut pas oublier que mes premiers 6 mois étaient très difficiles, pour Rubio aussi. On était l’un à côté de l’autre sur le banc. On discutait, on était beaucoup ensemble à côté du terrain. Sa famille aussi, sa femme Anne et les enfants, m’ont beaucoup aidé. J’ai mangé beaucoup chez eux, et on a eu un destin commun. A l’entraînement on restait souvent plus longtemps que les autres, lui faisait des centres, moi des frappes. Le duo n’est pas lié à cause des succès, il est lié avec l’amitié avant. Ça c’est le truc qui me reste le plus.

À quoi vous attendez-vous ce soir ?

Je me laisse surprendre. L’ambiance était déjà bonne à notre époque.

Que devenez-vous ?

J’ai fait mes formations d’entraîneur, j’étais entraîneur du FC Bâle pendant 8 mois, on s’est qualifiés pour les huitièmes de finale de Conference League mais je me suis fait limogé au mois de février. C’est comme ça, c’est la vie d’entraîneur. Je vois que le foot a changé. Quand on était joueurs, je pense qu’il était plus sain et honnête. Ce n’est pas une critique, mais je pense que je peux le dire.

Impressum des Publishers ansehen