AS Monaco
·17. Januar 2025
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·17. Januar 2025
Très déçu par le résultat de la rencontre, le technicien monégasque a tenté de livrer son analyse en conférence de presse d’après-match, au sortir de la défaite des Rouge et Blanc à Montpellier (2-1).
Une défaite rageante. Devant au score à la mi-temps face à Montpellier, les joueurs de l’AS Monaco ont été contraints de céder en deuxième période au Stade de La Mosson (2-1). Un résultat qu’Adi Hütter a souhaité évoquer devant les médias au terme de la partie. Extraits 🎙️
Bonsoir coach. Quelle est votre explication au match de ce soir ?
La première mi-temps a été bonne. En deuxième période, des erreurs individuelles nous ont mis en difficulté et ensuite Montpellier était trop dans le confort. Aujourd’hui, c’est plus qu’une grosse déception, c’est un coup sur la tête pour nous et tout le monde au Club. Je respecte tous les adversaires, félicitations à eux pour leur victoire.
On vous sent très marqué ce soir…
C’est une défaite qui fait mal parce que nous voulons sortir de cette situation. Lors de la première période, l’équipe a fait de bonnes choses et nous nous sommes procuré plusieurs opportunités. En seconde, nous avons commis de grosses erreurs individuelles, ce n’est pas la première fois que ça arrive cette saison. C’est parfois difficile pour un entraîneur d’expliquer cela.
J’ai parfois connu cette situation dans le passé et c’est un non-sens de vouloir punir des joueurs, c’est une jeune équipe. C’est une phase difficile et je ne suis pas le genre de coach à vouloir les abandonner. Je suis l’entraîneur, je suis le premier responsable. Il faut être positif même si c’est difficile pour tout le monde.
Comment faire pour se relever ?
Premièrement, ma motivation ne baissera pas et je veux continuer à aider l’équipe. Comment aider nos joueurs en ce moment ? J’ai parfois connu cette situation dans le passé et c’est un non-sens de vouloir punir des joueurs, c’est une jeune équipe. C’est une phase difficile et je ne suis pas le genre de coach à vouloir les abandonner. Je suis l’entraîneur, je suis le premier responsable. Il faut être positif même si c’est difficile pour tout le monde.
Avez-vous le sentiment que l’équipe est touchée mentalement ?
Cela arrive souvent dans le football lorsque tu enchaînes des résultats décevants. En début de saison, les victoires étaient au rendez-vous, tout le monde était heureux. Je suis dans le football professionnel depuis 35 ans comme joueur avant et entraîneur maintenant. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive et la chose principale que j’ai apprise est de rester positif, de travailler sur les détails et d’aider l’équipe.
Pensez-vous que le match de Ligue des Champions contre Aston Villa a eu tendance à polluer le mental de l’équipe ?
Je ne pense pas, j’ai le sentiment que l’équipe était pleinement obnubilée par ce match. Vous avez pu voir qu’en première mi-temps, nous voulions faire la différence rapidement mais nous avons raté trop d’occasions. En seconde période, nous voulions marquer le deuxième but mais nous avons commis une erreur individuelle. Nous n’avions ensuite pas le droit d’encaisser un nouveau but.
Après le but encaissé et la manière dont nous l’avons pris, j’ai commencé à voir un mauvais body language, c’est pourquoi j’ai effectué quelques changements pour apporter de la fraîcheur à l’équipe. Nous n’avons réussi à nous montrer dangereux qu’au cours des dernières minutes alors que nous en avions 40 pour reprendre l’avantage.
On a tenté de revenir après avec plusieurs situations dans les dernières minutes mais c’était trop peu. J’ai beaucoup de respect pour Montpellier mais nous avions besoin de nous imposer pour retrouver de la confiance. Mardi sera un match totalement différent, c’est la Ligue des Champions à domicile, mais je ne pense pas que l’équipe avait déjà Aston Villa en tête.
Après le premier but concédé, on a le sentiment que vous n’arriviez pas à reprendre le cours du match mentalement.
Vous avez raison mais comme je l’ai dit avant, nous avons été dominants sur le terrain en première mi-temps, nous étions la meilleure équipe. Et après le but encaissé et la manière dont nous l’avons pris, j’ai commencé à voir un mauvais body language, c’est pourquoi j’ai effectué quelques changements pour apporter de la fraîcheur à l’équipe. Nous n’avons réussi à nous montrer dangereux qu’au cours des dernières minutes alors que nous en avions 40 pour reprendre l’avantage.
Pensez-vous que le match contre Benfica a marqué une cassure ?
Cela y ressemble, oui. Ce soir-là, nous avions pourtant réussi un très bon match mais nous avions concédé deux buts dans les dernières minutes. Cela avait été un coup sur la tête et ça dure depuis avec seulement une victoire contre Toulouse. C’est trop peu pour atteindre nos objectifs qui sont aujourd’hui menacés. Je reste tout le temps ambitieux et je veux protéger mes joueurs.
Avez-vous l’impression d’avoir les ressources en vous pour remonter la pente ?
Oui car avec mes 630 matchs comme entraîneur, j’ai déjà connu cette situation et j’ai des outils en main. Je donnerai tout mon possible. Bien sûr, nous devons être meilleurs, il faudra se battre pour revenir sur de bons rails, mais j’en suis néanmoins totalement convaincu que l’on sera bientôt de nouveau. Les équipes derrière nous reviennent fort mais la saison est encore longue.